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Présentations des candidatsComme en 2002, Claudine Féjean représentera le Parti communiste dans la circonscription de Lannion-Paimpol, lors des élections législatives de juin prochain. Et comme en 2002, René Mainguy, conseiller municipal à Plouguiel depuis 2001 et professeur d'arts plastiques au collège de Tréguier, sera son suppléant.Voilà le tandem communiste qui a été désigné par les quelque 200 militants des sections de Lannion, Perros-Guirec, Tréguier et Paimpol-Goëlo. « C'est un billet qui respecte un principe qui nous est cher : celui de parité, » se félicite Alain Prigent, responsable des sections PCF de la 5e circonscription. À 59 ans, la conseillère municipale de Lannion et vice-présidente de Lannion-Trégor agglomération retente donc sa chance, cinq ans après avoir recueilli 3,5 % des suffrages. « René et moi souhaitons défendre des valeurs de justice et d'égalité, défendre le monde du travail, défendre le monde de ceux qui souffrent, assure Claudine Féjean. Nous appelons à un vote de motivation, de contestation, mais surtout de construction ! » A l'échelon local, le tandem communiste veut avant tout privilégier les dossiers de l'emploi, « un enjeu énorme pour la région », de l'habitat, « notamment en instaurant plus de logements sociaux », ou encore celui de la jeunesse, qui « tient tout particulièrement au coeur » de cette mère de deux enfants et retraitée de l'enseignement spécialisé. Aussi cette candidature communiste met-elle de fait un terme aux derniers espoirs de candidature antilibérale unitaire dans la 5e circonscription. « C`est une très grosse déception, concède René Mainguy. Nous pensions que cela allait être plus facile pour les élections législatives que pour la présidentielle. Mais les nombreuses réunions n'ont pas permis de trouver de terrain d'entente. Néanmoins, la candidature Féjean-Mainguy « n'en sera pas moins une candidature de gauche antilibérale ». (Ouest-France : édition du jeudi 12 avril 2007) ![]() Au coeur des luttesConseillers municipaux (l'une dans la majorité à Lannion, l'autre dans l'opposition à Plouguiel), syndicalistes, engagés dans le mouvement antilibéral, Claudine Féjean et René Mainguy sont au quotidien aux côtés des salariés, au service de la population pour une société plus juste, plus fraternelle et solidaire.![]() Contre le CPE à Lannion le 18 mars 2006 ![]() ![]() Contre le CPE à Lannion le 18 mars 2006 ![]() A Guingamp, avec les jeunes anti-cpe menacés, le 9 mai 2006 ![]() A Lannion le 24 mars dernier, pour l'emploi et contre les licenciements chez Alcatel-Lucent ![]() Propositions pour une politique nationale résolument à gauchePour la justice socialeAugmenter fortement les salaires, les retraites, les minima sociaux : Droit à la retraite à taux plein à 60 ans : Priorité à la jeunesse : Sécuriser l’emploi et la formation pour toutes & tous : La santé n’est pas une marchandise – prise en charge à 100% : Tout cela exige une véritable justice fiscale et une autre politique du crédit. Pour les services publics Moratoire sur toutes les directives européennes concernant les services publics. Création de nouveaux services publics : Des moyens pour l’Education Nationale. Développement de la police de proximité permettant une véritable politique de lutte contre l’insécurité, la violence, protégeant les droits fondamentaux de la personne humaine. Pour les libertés, l’égalité et la démocratie Abolition de toutes les lois liberticides de Nicolas Sarkozy. Lutte contre toutes les formes de discrimination concernant les jeunes, les handicapés, les femmes, la population d’origine étrangère. Référendum pour une Vie République démocratique. Démocratie dans l’entreprise et dans la vie publique : Pour une autre Europe dans un monde de paix plus solidaire Refondation de l’Europe sur de nouvelles bases : Placer l’écologie au cœur du développement : Démocratisation des institutions internationales (FMI, OMC ...). Assurer la souveraineté et la sécurité alimentaire. Aller vers le désarmement universel : ![]() Déclarations18 juin 2007 : Résistons ensemble, à l’assemblée … et partout où cela est nécessaire !Le vote de ce second tour des élections législatives constitue un élément nouveau sur ce qu’avait révélé le premier : la résistance à la « vague bleue » a été bien plus forte que prévue. La droite remporte ces élections : l’UMP est majoritaire dans la nouvelle Assemblée nationale. Mais non seulement cette victoire est moins large qu’annoncée, mais il y aura moins de députés de droite qu’en 2002 ! Un sursaut réel s’est produit aujourd’hui avec les candidats socialistes, communistes, Verts autour desquels la gauche s’est rassemblée. Le président de la République et le gouvernement ne peuvent pas conclure de ces élections que le soutien des Français leur est acquis et qu’ils ont maintenant les mains libres pour réaliser les rêves de la droite « décomplexée » et du grand patronat. On trouve et on trouvera le Parti communiste, les 19 députés communistes (et apparentés) dressés contre cette politique : c’est un acquis de ces élections qui n’était pas donné d’avance ! Le premier tour, avec 4,7 % des voix, avait révélé un redressement du PCF. Dans la circonscription de Lannion-Paimpol, nous avons appelé dès les résultats du premier tour à faire élire Corinne Erhel, candidate de la gauche rassemblée. Nous n’avons pas ménagé nos efforts la semaine passée pour faire barrage à la droite. Fidèles à nos traditions unitaires nous avons hier soir partagé la satisfaction d’avoir conservé le siège aux forces de progrès. Les élections de 2007 viennent d’ouvrir une période nouvelle, pour notre pays, pour notre société et son avenir. Les députés, les élus, les militantes et militants communistes sont déterminés à se mobiliser pour contribuer à rassembler le plus largement dans la résistance aux mauvais coups et arracher tout ce qui pourra l’être, à favoriser le développement du débat public pour tirer tous les enseignements de ce qui vient de se passer et ouvrir, ensemble, une perspective nouvelle pour la gauche, pour un changement réel. Dès à présent, rassemblons nous mercredi avec le collectif des sans-papiers. CLAUDINE FEJEAN et RENE MAINGUY Candidats du Parti Communiste Français dans la circonscription de Lannion Paimpol 10 juin 2007 : Il faut battre cette Droite implacable dimanche prochain Nous remercions les 2937 électrices(eurs) qui nous ont accordé leur confiance et permis au Parti Communiste Français de progresser sensiblement dans notre circonscription au premier tour des élections législatives : 4.4% soit 1% de plus qu’en 2002. Du fait du mode de scrutin majoritaire, les résultats du premier tour des élections législatives amplifient ceux des présidentielles. La droite UMP-Centristes va pouvoir mettre en œuvre rapidement, dès l’été, une série de mesures réactionnaires contre les salariés, contre les jeunes, contre les pauvres, contre les syndicats. Il faut dès aujourd’hui faire face à ce cataclysme social annoncé. Nous avons, avec les communistes, toujours choisi le camp des salariés, des chômeurs, des exclus, des précaires. Nous serons avec vous demain pour lutter pour un monde plus juste et plus solidaire. Concernant le vote du 17 juin nous appelons bien sûr à battre la Droite, qui a intégré dans son programme les idées de l’extrême-droite. Aucune voix ne doit manquer à Corinne Erhel afin d'empêcher l'UMP de Nicolas Sarkozy de mettre en oeuvre son projet de destruction du modèle social et démocratique de notre pays. Nous voulons battre la Droite durablement pour bâtir une alternative à gauche, travailler à une gauche différente, vraiment transformatrice, résolument antilibérale, anticapitaliste, plus proche des gens ; une gauche sensible aux attentes des exclus, des précaires, à l'écoute du monde du travail et attentive aux exigences du mouvement social (emploi, pouvoir d’achat, école, logement…). CLAUDINE FEJEAN et RENE MAINGUY Candidats du Parti Communiste Français dans la circonscription de Lannion Paimpol 3 juin 2007 : ALCATEL, France-Télécom R&D, la finance contre l'emploi Il est des moments où les évènements s’accélèrent nous permettant ainsi de mieux comprendre la logique du système capitaliste. - Jeudi 31 mai, les salariés de France-Télécom RD engagent pour la première fois à l’échelle mondiale une action mettant en cause la stratégie du groupe qui envisage de supprimer 22 000 emplois sur 2 ans pour obtenir un taux de 20% des dividendes par action pour les actionnaires ! - Le lendemain, vendredi 1er juin, les syndicalistes d’Alcatel interviennent au cours de l’assemblée générale des actionnaires en présence de Patricia Russo pour montrer leur mécontentement face aux milliers d’emplois supprimés au niveau mondial alors que dans le même temps l’ex-PDG (Serge Tchuruk) s’octroie un parachute doré de près de 6 millions d’euros pour son départ en retraite ! - Dans quelques jours, le 7 juin prochain, sera officialisée la vente de l’unité de la SAGEM de Lannion à une entreprise basée à Coutances en Normandie (Elvia-PCB). Ainsi se concrétisera le désengagement du groupe Safran du Trégor, alors que cette entreprise en fut l’un des fleurons : rappelons que la SAT, puis la SAGEM employaient jusqu’à 700 personnes ici à Lannion. On peut à juste raison être inquiet de ce rachat, l’expérience montre en effet que ce type de transaction se fait en général au détriment de l’emploi. Quel sera le devenir de cette centaine d’emplois soumis à une très forte concurrence sur le marché des circuits imprimés ? Ainsi en quelques jours les salariés des Télécoms de Lannion ont exprimé à nouveau leurs inquiétudes face à des décisions dont la logique exclusivement financière ne profitent qu’aux actionnaires au détriment des salariés. Ces choix fondés sur la recherche de profits immédiats et optimum vont délibérément à l’encontre du développement des emplois industriels de ces entreprises en Europe et donc par conséquence dans notre Trégor. Cette situation est inacceptable et menace à terme la pérennité des activités industrielles et de recherche à Lannion. Il faut rompre avec le modèle libéral qui exonère les entreprises comme Alcatel-Lucent ou France-Télécom R et D de leurs responsabilités sociales et territoriales. C’est la raison pour laquelle nous proposons 2 mesures immédiates pouvant être rapidement présentées au Parlement : CLAUDINE FEJEAN et RENE MAINGUY Candidats du Parti Communiste Français dans la circonscription de Lannion Paimpol 28 mai 2007 : Pour une véritable école démocratique L’École ne peut pas tout. Pour autant l’École peut beaucoup. À condition que lui soient donnés les moyens qui lui permettent de créer les conditions pour jouer tout son rôle de correcteur des inégalités sociales, faire donc en sorte qu’elle puisse permettre la réussite de tous. Depuis de trop longues années la situation a été aggravée, tant pour les enseignants et l’ensemble des personnels que pour les élèves, par le manque total d’ambition combinée avec une politique de réduction drastique des dépenses publiques, qui se traduit par des suppressions de postes en tout domaine. Alors qu’il est clair pour nous tous que la condition essentielle pour que fonctionne pour le moins correctement notre système scolaire nécessite des professeurs, des adultes en plus grand nombre, c’est l’inverse qui se passe… Des moyens supplémentaires pour l’Éducation Nationale, cela signifie d’évidence plus d’enseignants, plus d’ATSEM (agents territoriaux spécialisés d'école maternelle), plus d’infirmières, d’assistantes sociales, de médecins scolaires et de psychologues scolaires, de surveillants, de personnels administratifs et de personnels ATOSS (administratifs, techniques, ouvriers, de service, sociaux et de santé), etc. Au fond ceux qui s’apprêtent à nous gouverner entendent engager là un véritable recul de civilisation, alors que le renouvellement permanent et rapide des savoirs en tous domaines et l’évolution des métiers nécessitent que tous les futurs travailleurs et citoyens puissent en être maîtres et possesseurs, être en capacité de maîtriser leur destin parce que dotés d’un haut niveau de connaissances et d’esprit critique. Que n’a-t-on entendu ? Que n’entend-on pas ? Les professeurs doivent travailler plus et rester dans leurs établissements 35 heures par semaine, la carte scolaire doit être « assouplie » pour les uns, complètement détruite pour les autres. Il faudrait revenir à l’école d’antan... L’école serait une fabrique de chômeurs… On en passe et des meilleures… Les communistes ont toujours eu à cœur d’œuvrer pour une véritable école démocratique, dans l’esprit du plan Langevin Wallon né dans la filiation du Conseil National de la Résistance (et qui porte le nom de deux grands savants prestigieux membres du PCF, l’un physicien, l’autre psychologue). Le Parti Communiste français ne renoncera jamais à considérer que chaque enfant quelle que soit son origine sociale puisse parvenir à atteindre, grâce à l’École le plus haut niveau scolaire et universitaire auquel il est en mesure d’accéder. Et cela parce que c’est une question de justice sociale, parce que c’est une nécessité pour notre pays, sauf à considérer que la France doive devenir un pays sous-développé. Enseignants et élus communistes nous avons été, et sommes de tous les combats menés par les salariés de l’Éducation Nationale et leurs syndicats. La bataille aujourd’hui animée par le Collectif « École maternelle en danger » en Bretagne créé dès l’annonce par le Recteur et l’Inspecteur d’Académie de la décision de limiter le nombre d’enfants de l’âge de 2 ans dans nos écoles maternelles est notre combat. Comme est notre combat celui chaque année mené pour chaque école, chaque collège, chaque lycée afin que notre service public d’Éducation et de Formation soit doté de tous les moyens en personnels et en moyens de fonctionnement pour pouvoir accueillir et former dans les meilleures conditions nos enfants, la jeunesse de notre pays. Comme est de notre combat l’aspiration des étudiants, de leurs parents et des universitaires progressistes à pouvoir disposer d’une Université nationale dotée de moyens lui assurant un fonctionnement décent et permettre ainsi à chaque étudiant, dans la filière qu’il aura choisie, toutes les chances de réussite. À l’inverse donc de ceux qui prônent un « dynamitage » de l’Université, son éclatement en entités autonomes et concurrentielles où le critère d’accès sera - in fine - l’argent. Nous ne voulons pas d’un système scolaire et universitaire éclatés fonctionnant sur le modèle des entreprises privées. Nous ne voulons pas de la loi de la jungle en ce domaine, ni en aucun autre. Ce que nous voulons, c’est un grand service public de l’Éducation Nationale laïque, mis en capacité d’assurer le Droit à la réussite pour tous et partout. Avec l’élection de Sarkozy les conquêtes de notre peuple sont en danger : les retraites comme la Sécurité Sociale, les Services Publics comme les droits des salarié(e)s, le Code du Travail comme les libertés syndicales, le droit à l’Éducation comme les libertés publiques, la laïcité etc ... Face à cette situation dramatique le Parti Communiste ne baissera pas les bras. Pour empêcher ces projets dévastateurs de sévir, la bonne idée n’est certainement pas de s’allier à une fraction de la droite dite « centriste ». L’avenir de la gauche est à gauche ! C’est pour cela qu’il faut doter la gauche d’un point d’appui solide avec un parti communiste porteur de vos aspirations. CLAUDINE FEJEAN et RENE MAINGUY Candidats du Parti Communiste Français dans la circonscription de Lannion Paimpol 22 mai 2007 : Les leçons de l'Histoire (à propos de Guy Môquet) La référence du nouveau président de la République à Guy Môquet provoque en nous des sentiments contradictoires. Guy Môquet, jeune communiste, est une des plus pures figures de la Résistance et son ultime lettre est une merveille de courage et d’humanité. Guy Môquet appartient à la nation toute entière, et qu’il accède à la reconnaissance nationale est pour nous une source d’émotion et une joie sincère. Mais le discours officiel omet volontairement la force de ses engagements. Fils du député communiste Prosper Môquet arrêté un an plus tôt et déporté en Algérie, Guy Môquet a été arrêté dès octobre 1940 avant d’être fusillé le 20 octobre 1941 à Chateaubriant. Il était communiste, antifasciste, démocrate comme ces camarades lannionnais les frères Provost, morts en déportation, ou les frères Lagadec, l’un mort au combat, l’autre fusillé à Ploufragan. Et comment oublier Francis Maurice, Gustave Marzin, Jean Loguivy, Amédée Le Guen….et tant d’autres communistes trégorrois et paimpolais ! Entendre son éloge par un homme qui est devenu le symbole de la contre-révolution libérale, qui a construit son triomphe en absorbant une part de l’électorat et de la thématique du Front national, voilà qui nous laisse un terrible goût d’amertume. Ce n’est pas pour ces valeurs-là mais pour des valeurs de liberté, de paix et de justice que Guy Môquet a donné sa vie. Après Jaurès, voilà que Nicolas Sarkozy cherche à s’accaparer Guy Môquet. Rendons grâce au chef de l’État de faire lire du Guy Môquet dans les écoles ; refusons au chef de parti de piller les héritages qui ne sont pas les siens. Il est bon de rappeler aux jeunes générations, à l’ensemble de la population, ce qu’écrivait Edmond Le Merrer, jeune lannionnais de 20 ans, quelques minutes avant d'être fusillé, dans une lettre écrite d’une main ferme et adressée à sa famille : « Je meurs en bon Français, comme beaucoup de camarades, j’aurais lutté pour une cause qui, je l’espère plus que jamais triomphera, car la guerre tire à sa fin. » CLAUDINE FEJEAN et RENE MAINGUY Candidats du Parti Communiste Français dans la circonscription de Lannion Paimpol 6 mai 2007 : déclaration au soir du second tour des élections présidentielles Ce soir, je suis profondément atterrée par le résultat des élections présidentielles, car bien que redoutant ce résultat, j'espérais la victoire de Ségolène Royal. Le nouveau président de la République se présente comme "le candidat du peuple" ; au contraire, son programme, calqué sur les exigences du Medef et des gros actionnaires liés au capitalisme mondialisé, est une véritable déclaration de guerre aux classes populaires. Il crie haro sur Mai 68 car il veut en finir avec les acquis sociaux, ceux de 1968 comme ceux de 1936, 1945, 1981 … La feuille de route de Nicolas Sarkozy comporte pour les seuls premiers mois de son investiture l'enterrement définitif du contrat de travail à durée indéterminée au profit de la généralisation à tous les salariés d'un contrat aux droits extrêmement précaires, une limitation draconienne du droit constitutionnel de grève et de nouvelles attaques contre les syndicats, de nouvelles régressions pour les chômeurs, la mise en route d'une révision immédiate du code du travail, la fin des 35 heures par la multiplication des heures supplémentaires totalement exonérées pour les patrons et l'instauration d'une franchise limitant les remboursements de soins médicaux. Ces mesures et bien d'autres ont été depuis des mois maquillées par Nicolas Sarkozy derrière les thèmes de la "valorisation du travail" ou de la "restauration du mérite". Ce programme de régression sociale généralisée s'accompagne d'une mise au pas des libertés publiques, d'un encadrement policier de la société, en particulier des jeunes. Il veut diviser les français et les fragiliser alors que seul le "vivre ensemble" peut cimenter un autre avenir. Pour contrer Nicolas Sarkozy et son programme dangereux pour la France et les français, tout doit être mis en œuvre pour obtenir aux législatives une majorité de gauche à l'assemblée nationale. 27 avril 2007 : j’appelle à nouveau à voter et faire voter Ségolène Royal le 6 mai prochain pour battre Sarkozy . J’ai, « à chaud », souligné dès dimanche soir l’extrême danger que représente Nicolas Sarkozy. Le projet du candidat de la droite est clair : passer en force pour détruire notre système solidaire. Les premières mesures annoncées sont emblématiques de ce projet. Dès cet été : l’instauration d’un « service minimum garanti en cas de grève », la création de peines planchers pour les récidivistes et la réforme de l’ordonnance de 1945, de nouvelles lois contre l’immigration et le regroupement familial, la fin des 35 heures et l’exonération de charges sur les heures supplémentaires. Le signe est fort et sans ambiguïté : l’élection de Sarkozy inaugurerait un quinquennat de combat – contre les syndicats, contre les salariés, contre les migrants, contre les jeunes, contre les pauvres. Avec lui le pire est certain ! Au-delà, son programme, - C’est le droit quasi-illimité des patrons d’exploiter les salariés, avec la mise en place d’un contrat de travail unique copié sur le CNE ; l’augmentation du temps de travail au nom du principe « travailler plus pour gagner plus » (pas de hausse du SMIC et exonération des heures supplémentaires que je viens d’évoquer) ; l’obligation d’activité pour les bénéficiaires de minima sociaux. - C’est la France transformée en « paradis fiscal », avec la suppression des droits de succession et, dans les faits, de l’ISF ; l’allègement de la taxe professionnelle ; la multiplication des zones franches … - C’est la casse comme jamais des services publics et de la protection sociale, avec de nouvelles privatisations ; le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (c’est-à-dire, d’ici à 2015, d’un poste sur quatre dans la santé et l’éducation !) ; la fin de la carte scolaire ; la liberté d’implantation des écoles privées ; la poursuite de la loi Fillon contre la protection sociale et la suppression des régimes spéciaux ; de nouvelles exonérations de cotisations patronales ... - C’est la chasse aux immigrés et le pillage des compétences dans les pays pauvres. - C’est la soumission à l’Europe libérale, avec la proposition d’un « mini-traité » sauvegardant les institutions et les politiques libérales de l’Union européenne. Et toutes ces propositions ont été ponctuées au fil de cette campagne de discours recyclant directement ceux de Le Pen – la « racaille », le « Kärcher », « La France, aimez-la ou quittez-la », la pédophilie inscrite dans les gènes, etc., etc. –, de mises au point revendiquant haut et fort la volonté de capter l’électorat lepéniste, au point que l’hypothèse d’une alliance entre la droite et l’extrême droite a été ouvertement évoquée, qui pourrait aller jusqu’à la présence de ministres du Front national dans un futur gouvernement. Ensemble, nous avons la responsabilité d’empêcher qu’un tel homme, qu’une telle politique s’applique avec tant de violence à notre nation. Je répète aujourd’hui avec force qu’il faut absolument le battre, et j’appelle à nouveau pour cela à voter et faire voter Ségolène Royal le 6 mai prochain. 22 avril 2007 : les communistes feront tout pour battre Sarkozy Les Français(e)s viennent de s’exprimer massivement lors du premier tour de la Présidentielle. Ils ont placés en tête N. Sarkozy et S. Royal. Ce scrutin m’inspire 2 réflexions majeures. = Les communistes feront tout pour battre le représentant de la Droite qui a intégré dans son programme les idées de l’extrême droite. Comme en 2002, fidèles à leurs engagements antifascistes de toujours, nous appelons les électeurs à faire barrage à la droite et l'extrême droite en votant pour la candidate socialiste S. Royal, nous devons tout faire pour empêcher Sarkozy de détruire le modèle social et démocratique de notre pays. = Le score de la candidate de notre parti, MG Buffet, ne correspond pas à son influence réelle dans le pays. Combien de nos électeurs nous ont confié dans les dernières semaines qu’ils étaient d’accord avec le programme de réformes proposées mais qu’ils étaient contraints de voter utile pour ne pas revivre le 21 avril 2002 ! Le 6 mai, il s’agira de battre, d’écarter Sarkozy mais aussi dans le même temps de ne pas oublier les attentes sociales exprimées dans la campagne (emploi, pouvoir d’achat, école, logement…, les profits colossaux le permettent) et de bâtir une alternative à gauche, de travailler à une gauche différente, vraiment transformatrice, résolument antilibérale, anticapitaliste, plus proche des gens ; une gauche sensible aux attentes des exclus, des précaires, à l'écoute du monde du travail, attentive aux exigences du mouvement social, ouverte sur la société qui bouge. ![]() Le journal de campagne de C.Féjean et R.Mainguy |
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La page 4 reprend les propositions nationnales ci-dessus. |
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Le tract spécial Hôpital | |||||||||||
Recto : | ![]() |
Verso : | ![]() |
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Les résultats des candidats du PCF au premier tourSur la 5ème circonscription des Côtes d'ArmorAvec 2 936 voix sur 66 675 suffrages exprimés soit 4,40% Claudine Féjean progresse de : Sur la ville de Lannion Avec 591 voix sur 8 813 suffrages exprimés soit 6,71% Claudine Féjean progresse de : Les résultats par cantons![]() |