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Dossier spécial

Les têtes de listes du Front de Gauche dans les régions


Têtes de listes FDG

Mode de scrutin

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25 mars : Un communiste président de l'Assemblée territiriale de Corse

Le PCF se félicite que Dominique Bucchini, tête de liste Front de Gauche en Corse et artisan de l'union de la gauche au second tour, soit aujourd'hui Président de l'Assemblée territoriale de Corse.

C'est un homme intègre, courageux et innovant qui prend cette responsabilité. Je suis certaine que, connaissant son humanisme et les valeurs de gauche qui le définissent, il placera toute son intelligence au service de la Corse et de ses habitants.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF
Paris, le 25 mars 2010


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21 mars : Les Conseillers régionaux PCF et Front de gauche élus au deuxième tour

Elus 2004 Elus 2010
PCF (hors FDG) - 30
Front de Gauche - 96
- dont PCF - 65
- dont PG - 17
- dont GU - 7
- dont Divers - 7
TOTAUX 185 126


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14 et 21 mars : Une abstention record, signe d'une défiance plus globale

Le second fait marquant est évidemment l'abstention. Au premier tour, 53,67% des inscrits, soit plus de 23 millions d'électeurs, ne sont pas allés voter. C'est une progression de plus de 40% par rapport au premier tour de 2004. Dans certaines villes, la barre des 70% est franchie.

Au second tour, avec 48,78% des inscrits, l'abstention reste très élevée. Et selon TNS Sofres, 58% des femmes se sont abstenues, 72% des jeunes de 18 à 34 ans et 69% des ouvriers. Ces records pour un scrutin régional sont alarmants.

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17 mars : Les socialistes jouent la désunion en Limousin où le "Front de gauche élargi" fait 13.13%

Le PS fusionne avec Europe Écologie, mais ferme la porte au Front de gauche allié au NPA, contraint de se maintenir au second tour.

Coup de théâtre, lundi soir, en Limousin. Alors que la conclusion d’un accord semblait en bonne voie entre la liste PS-PRG-MRC-ADS du président sortant, Jean-Paul Denanot (38,06 %) et celles du Front de gauche-NPA (13,13 %), les négociations ont été subitement rompues. Á l’origine du clash : la minoration par le PS du poids de la liste « Limousin, terre de gauche », conduite par le communiste Christian Audoin, dans la répartition des positions éligibles. Mais c’est surtout la présence du NPA sur une éventuelle liste d’union en Haute-Vienne qui a cristallisé l’intransigeance de certains socialistes.Visiblement, le veto du député maire de Limoges, Alain Rodet, et de la présidente du conseil général de Haute-Vienne, Marie-Françoise Pérol-Dumont, a davantage pesé que les tentatives de conciliation du voisin corrézien François Hollande.

Difficile, pourtant, de justifier, sur le fond, cette exclusive. Surtout dans une région ou le NPA se dit prêt, avec ses partenaires, à jouer le jeu de la gestion régionale. « Nous ne sommes pas dans une logique d’obstruction politique. Le PS, lui, est prisonnier de sa culture hégémonique », déplore Stéphane Lajaumont, porte-parole régional du NPA. Outre la crainte de devoir composer avec une majorité plurielle, le PS semble désarçonné par l’audience, sur ses terres, d’une force située à sa gauche. En Creuse, par exemple, la liste « Limousin, terre de gauche » passe la barre des 15 % dans 72 communes. Cette liste enregistre aussi de très bons résultats sur les ex-terres chiraquiennes de haute Corrèze. « Ils redoutent de laisser s’installer en Limousin une force politique qui ne serait pas à leur botte », analyse Laurence Pache (PG), tête de liste Front de gauche-NPA dans la Creuse. Reste que cet épisode nourrit, au PS, un certain malaise. « C’est compliqué chez nous », admet Jean-Paul Denanot. Lequel se dit ouvert à « un accord de troisième tour ». Après la triangulaire de dimanche.

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16 mars : "DIKTAT SOCIALISTE" (source : Le Monde.fr)

Après le premier tour, les négociations débutent avec le Parti communiste et c'est sur le Limousin que ça bute tout de suite. Pour les socialistes, pas question d'accepter d'inclure sur leur liste un élu NPA – avec qui le Front de gauche a fait alliance dans cette région – qui refuse tout solidarité de gestion. Christian Audouin refuse le "diktat socialiste" et maintient sa liste.

Même blocage dans le Nord où Alain Bocquet, trop gourmand en nombre de sièges aux yeux de Daniel Percheron, ne veut pas de "contrat de mandature" avec le PS et tient à garder son autonomie.

Les désaccords avec le Front de gauche ne conduiront pas à d'autres listes séparées mais mardi une nouvelle réunion avec le PCF et le Parti de gauche a débuté à 10 h 30 pour discuter du nombre d'élus en Rhône-Alpes, Aquitaine, Picardie, Ile-de-France…
Les communistes ont dû passer après les écologistes et sont moins bien servis qu'en 2004. "On n'est pas une variable d'ajustement ni pour les socialistes ni pour Europe Ecologie", prévient Pierre Laurent, numéro deux du PCF.

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15 mars : Construisons la dynamique du second tour pour rendre la victoire de la gauche indiscutable

Le score du Front de gauche est une des bonnes surprises de ce scrutin marqué par une abstention record et une droite gouvernementale en déroute. Ramené aux 17 régions où le Front de gauche se présentait, celui ci obtient 6,95% soit un score en progression par rapport aux européennes de l'an dernier.

Aujourd'hui, l'heure est au rassemblement le plus large et sans exclusive à gauche, face à la droite et à l'extrême droite. Nous avons besoin d'un second tour ce dimanche qui confirme et amplifie la victoire de la gauche de sorte qu'elle soit indiscutable. Le respect et la juste représentation des forces qui la compose dans la constitution des listes pour dimanche prochain est la clé de cette réussite.

Parti communiste français - Paris, le 15 mars 2010

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14 mars : Les résultats du 1er tour par région (source : Ministère de l'intérieur)

Alsace    Aquitaine    Auvergne    Basse-Normandie    Bourgogne    Bretagne    Centre    Champagne-Ardenne    Corse    Franche-Comté    Guadeloupe    Guyane    Haute-Normandie    Ile-de-France    La Réunion    Languedoc-Roussillon    Limousin    Lorraine    Martinique    Midi-Pyrénées    Nord-Pas-de-Calais    Pays de la Loire    Picardie    Poitou-Carentes    Provence-Alpes-Côtes d'Azur    Rhône-Alpes

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Gérard Aschieri : « Il y a des choix à faire au niveau politique » (L'Humanité du 12 mars)

Gérard Aschieri affirme retrouver dans la liste du Front de gauche les valeurs auxquelles il est attaché.

« Comme responsable syndical de la FSU, j’ai souvent dit que la construction d’alternatives impliquait de travailler autrement entre organisations syndicales, associations et partis politiques. Il y a besoin d’échanges entre des points de vue qui ne sont pas les mêmes mais qui doivent pouvoir converger.

Je pense aussi en tant que citoyen, en tant que militant, qu’il est important de dire qu’il y a, au niveau politique, des choix qui ne sont pas les mêmes. Autant je suis attaché à battre la droite, autant je suis attaché à l’unité de la gauche, autant je pense que tout le monde n’a pas les mêmes positionnements par rapport aux questions et aux valeurs auxquelles je suis attaché. Et il y a des rapports de forces à créer. Battre la droite ne veut pas dire seulement voter utile, il faut mettre un contenu à son vote. Au premier tour notamment, il faut créer un rapport de forces autour d’un certain nombre de valeurs et d’idées. Ces valeurs et ces idées, je les retrouve dans les positionnements de la liste du Front de gauche.

Concernant l’école et les services publics, nous assistons à une offensive politique et idéologique d’une très grande ampleur. Il n’y a pas seulement une question de moyens mais de conception, une conception où la concurrence, la privatisation sont mises en avant au détriment de l’intérêt général. Je pense que, dans cette campagne électorale, il est important de remettre en avant un certain nombre de valeurs, ce que fait le Front de gauche. Dans ces valeurs, il y a le secteur public plutôt que le privé, l’école publique plutôt que privée, il y a l’égalité des droits plutôt que l’égalité des chances. »

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9 mars : Sondage Picardie - Avantage à la gauche

Selon un sondage IFOP pour le Courrier picard, les intentions de vote annoncent Caroline Cayeux (UMP) en tête au premier tour, quatre listes, dont Europe Ecologie, possibles au second tour et Claude Gewerc (PS) vainqueur le 21 mars.

Première constatation de ce sondage IFOP pour le Courrier picard sur les intentions de vote : au premier tour, la liste « Envie de Picardie » (UMP, Nouveau Centre, MPF, CPNT) de Caroline Cayeux arriverait en tête, avec six points d'avance sur la liste du PS et du MRC conduite par Claude Gewerc (à 29 % contre 23 %). Mais la vraie surprise vient d'Europe Écologie. La liste conduite par Christophe Porquier obtient 14 % d'intentions de vote. Ce résultat, s'il se confirmait, serait supérieur à celui des Européennes de l'an dernier en Picardie, où le parti de Cécile Duflot avait fait 10,8 %.
Les résultats de cette enquête d'opinion indiquent également une bonne tenue du Front national picard et, sur l'autre partie du spectre politique, un « match » Gremetz- Front de Gauche extrêmement serré, même si le député communiste dissident de la Somme et sa liste Colère et Espoir ont une légère avance.

Autre enseignement pointé par le politologue de l'Ifop : « L'UMP est en tête, mais elle est en-dessous du score des élections de 2004. Le problème pour l'UMP sera celui de sa réserve de voix. Elle n'en a pas, ce qui l'empêchera de créer une dynamique électorale. La présence du FN va fixer une partie de la droite dure qui, au second tour, aurait pu aller vers l'UMP. Nous avons chez vous, ce que nous retrouvons souvent dans les régions Nord et Est de la France : l'UMP est unie et arrive en tête mais n'a pas de réserve de voix et se trouve face à une gauche qui part en force désunie au premier tour et qui se retrouve avec un total de voix de plus de 50 %, ce qui n'est pas rien ! La réserve de voix que la gauche possède lui permet de passer nettement en tête au second tour. Il faut ajouter à cela un Front national qui va fixer un certain électorat de droite. L'écart de 9 points entre le PS et Europe Écologie va peut-être se resserrer. Il y a quand même une gauche bien structurée avec un pôle Front de Gauche-Gremetz qui totalise 11,5 % dans notre sondage. »

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9 mars : Á Lyon, le Front de gauche a fait salle comble

Deux mille participants au meeting avec Marie-George Buffet, Jean-Luc Mélenchon et Christian Picquet mardi soir… Le plus de voix possible pour le Front de gauche, condition d’un rassemblement au second tour… Sans Modem !

Le meeting du Front de gauche pour la région Rhône-Alpes affichait complet mardi soir à la Bourse du travail de Lyon. Devant près de deux mille personnes, les trois dirigeants nationaux de la coalition Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (PG) et Christian Picquet (Gauche unitaire) se sont retrouvés une fois de plus sur une tribune commune, aux côtés d’Élisa Martin, tête de liste régionale, conseillère régionale sortante (PG), et Marie-France Vieux-Marcaud, tête de liste dans le Rhône, vice-présidente (PCF) du conseil régional sortant, et des autres candidats.

Pour cette réunion de fin de campagne, le dynamisme était au rendez-vous. Chacune et chacun — communiste, membre du PG, de la Gauche unitaire, syndicaliste, militant associatif… — était convaincu que la campagne citoyenne et unitaire de « la vraie gauche », comme dit Christian Picquet, n’est pas terminée. Jeudi et vendredi seront sans doute les jours les plus longs.

Marie-George Buffet a critiqué les ambiguïtés entretenues par le président Jean-Jack Queyranne sur le Modem. « Pourquoi aller chercher des voix de droite, si ce n’est pour une recomposition idéologique qui mènerait vers le centre ? a interrogé la dirigeante communiste. Il faut anticiper l’avenir. Et l’avenir commence par notre mobilisation le dimanche 14 mars, au premier tour des élections régionales. L’enjeu est considérable : car plus notre score sera haut et plus nous aurons de force dans les régions pour imposer des politiques sociales et écologiques de rupture avec ce système. Plus notre score sera haut et plus nous aurons de force pour que les régions protègent et résistent. Plus notre score sera haut le dimanche 14 mars et plus nous aurons de force pour donner de l’avenir à une gauche de responsabilité, de combat et visionnaire au service de notre pays. » Jean-Luc Mélenchon a décrit « un système à bout de souffle face auquel le Front de gauche est l’esquisse d’un nouveau Front populaire, le retour sur scène de la gauche politique ».

Élisa Martin, tête de liste au niveau Rhône-Alpes, arrivant au terme d’une campagne de proximité pour laquelle elle a sillonné les huit départements rhônalpins, est revenue sur les conséquences attendues du scrutin pour la région. Comme dans toutes les autres régions du pays, a expliqué la conseillère régionale sortante PG, les électeurs doivent empêcher la droite de reprendre la main. Ici, en Rhône-Alpes, elle en fut chassée en 2004 après s’être compromise avec l’extrême droite. On se souvient que Charles Million avait scellé un pacte avec le hiérarque du FN Bruno Gollnisch en 1998 afin de se maintenir au faîte du pouvoir régional. Ces tristes épisodes de la vie politique locale ne doivent pas se renouveler. De plus, la majorité des citoyens ne semble guère disposée à laisser les commandes de la région au pouvoir sarkozyste.
C’est du moins ce qu’indique un sondage TNS-Sofres, publié hier par le quotidien régional le Progrès. Il confirme un rapport des forces plus que favorable à la gauche qui devrait l’emporter au second tour quels que soient les cas de figures : duel gauche-droite, maintien du FN. Au premier tour, la liste Queyranne est cotée à 25 %, mais devancerait de trois points seulement la liste Europe Écologie, de l’universitaire Philippe Mérieux. Le Front de gauche est crédité de 6 %. Réunie au second tour, la gauche devrait faire barrage à la liste UMP, dont le score est évalué à 28 % Le FN Bruno Gollnisch obtiendrait 8 % et le Modem Azouz Begag, 7 %. Les autres listes ne franchiraient pas la barre des 5 %. Au second tour, a confirmé Élisa Matrin, toutes les composantes de la gauche fusionneront pour parachever la victoire… Les composantes de la gauche, et d’elle seulement, a martelé la tête de liste. « Le Modem est un parti libéral. »

Jean-Paul Piérot - Article paru dans le journal L'Humanité du 10 mars

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9 mars : Normandie, la gauche devant

Deux sondages TNS-Sofres donnent la gauche gagnante dans les deux régions normandes.

En Basse- Normandie, la liste UMP-NC-CPNTMPF (30,5 %) serait au coude-à-coude avec la liste PS-PCF-PRG (31 %) au premier tour. Au second, ces derniers, alliés à Europe-Écologie, battraient la droite avec 57 % des voix.

En Haute-Normandie, TNS donne le PS à 36 % au premier tour et le Front de gauche à 8 %. La gauche pourrait remporter une triangulaire (PS, Front de gauche et Europe-Écologie se rassemblant) face à la liste UMP-NC (23 % au premier tour) et au Front national (10 %).

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8 mars : Le Front de gauche (comprend le NPA) à 6% en Pays de Loire

Selon un récent sondage commandé par Le Figaro, la liste du Front de gauche qui comprend le NPA rassemblerait 6% des voix et se trouverait en 5 ème position à 1 point du Modem et à égalité avec le FN.
La gauche l'emporterait au deuxième tour avec 55%.

Sondage Région Pays de Loire

NOTA : Le Front de gauche avait obtenu 4% des suffrages aux élections européennes de 2009.

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4 mars : Guadeloupe - Le socialiste Éric Jalton, « exclu » de son parti, est tête de liste du rassemblement de la gauche

Neuf listes en présence aux élections régionales de Guadeloupe.
La liste du PS guadeloupéen menée par son secrétaire général, Victorin Lurel, est composée de socialistes restés fidèles à leur chef et de candidats UMP, du Modem, des Verts ...

Face à elle, la liste du socialiste Éric Jalton, député-maire des Abymes, « exclu de son parti pour dissidence », est celle du rassemblement de la gauche. Elle est composée de socialistes du PS guadeloupéen « exclus », des communistes du PCG, des socialistes de Guadeloupe unie, socialisme et réalités (GUSR), des nationalistes de l’UPLG ...
Pour ces élections, nombre d’organisations politiques se sont réunies autour d’Éric Jalton. Elles ont signé un accord en vue d’une nouvelle gouvernance pour la région Guadeloupe. Cet accord marque la volonté du « rassemblement de gauche écologique et démocratique » autour d’un jeune député-maire bien de gauche.
Pour Christian Céleste (directeur politique de l’hebdomadaire communiste l’Étincelle), il est sur une position de défense des intérêts des masses laborieuses et pour l’évolution de la Guadeloupe. C’est une personne avec l’esprit ouvert à un rassemblement des forces de la gauche anticolonialiste, pour apporter une réponse globale aux gens du pays.

L'UMP France a imposé à l'UMP Gaudeloupe son candidat comme tête de liste : Blaise Aldo, avec en deuxième position la ministre de l’Outre-Mer Marie-Luce Penchard.

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4 mars : Interview d'Alain Chassaigne tête de liste du Front de gauche en Auvergne

André Chassaigne est député communiste, président de l'ANECR (Association des élus communistes et républicains).

Pourquoi présenter des listes du Front de gauche au premier tour des élections régionales ?
André Chassaigne.
En présentant des listes, nous voulons, au plan national, conforter le Front de gauche comme une force utile pour pousser la gauche à s’engager sur les bases d’une transformation indispensable de la société. En région, nous voulons faire la démonstration que l’on peut conduire des politiques qui ne soient pas un simple amortisseur social des choix gouvernementaux. Il faut reconnaître que c’est ce positionnement-là qui, pour l’essentiel, a été mis en place dans les régions. Quand, en 2004, la gauche a gagné 20 régions sur 22, on nous a dit : « Vous allez voir ce que vous allez voir ! » Au final, l’Association des régions de France a davantage été un conglomérat de potentats locaux attachés à leur pré carré qu’un pôle de résistance à la politique du pouvoir.

Aujourd’hui, quelle devrait être l’attitude des régions ?
André Chassaigne.
Être en rupture avec la façon d’être et de faire actuellement. Il faut systématiquement se poser une question quand nous prenons une décision : celle-ci accompagne-t-elle les orientations libérales du pouvoir ou constitue-t-elle un acte de résistance au service des populations ? Pour moi, les régions doivent être des collectivités de combat. Un exemple : doit-on continuer d’accepter que des grands groupes fassent la course aux subventions auprès des collectivités, les mettent en concurrence, le tout sans contreparties sociales et au seul bénéfice des actionnaires ? Je trouve cela indécent. De même, dans ma région, en Auvergne, il y a 26 milliards d’euros en dépôt dans les banques, dont 20 sous forme de crédit. En conséquence, 6 milliards ne sont pas utilisés alors que les PME, les agriculteurs ont des besoins non satisfaits. Il faut rompre avec ces pratiques. L’argent public ne doit pas servir à verser des dividendes ou à spéculer, mais être utile à l’économie et à l’emploi, au développement des services publics… C’est cette orientation que nous voulons porter en région et lui donner ainsi une force nationale.

Mais, alors, s’agit-il d’élections de dimension nationale ou seulement régionale ?
André Chassaigne.
Je ne saucissonne pas les choses. Notre remise en cause de la politique gouvernementale n’est pas coupée de nos orientations régionales, au contraire. Résister, c’est être offensif en région dans la mise en œuvre, dans tous les domaines, de mesures qui répondent aux besoins des populations.

Quel est l’enjeu du premier tour, selon vous ?
André Chasssaigne.
C’en est fini des positions définitivement acquises. Il n’y a pas ceux qui représentent la gauche et les autres qui portent les valises. Nos listes ne sont pas des listes de témoignages. Nous avons l’ambition, comme les autres, d’arriver en tête au premier tour et de battre la droite. Ce sont les électeurs qui feront le rapport des forces à gauche au premier tour. S’ils veulent que nos propositions avancent en région et au plan national, ils doivent oser le Front de gauche le 14 mars.
Entretien réalisé par Max Staat et paru dans l'Humanité du 4 mars 2010

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4 mars : Un CATER sur la liste du Front de gauche en Isère (Région Rhône-Alpes)

Pierre Picaretta, cinquante-quatre ans, trente-sept ans d’usine chez Caterpillar est responsable syndical dans cette entreprise emblématique de Grenoble, qui produit des engins de chantier.
Les "Cater", c’est la classe ouvrière. La lutte qu’ils entreprirent l’an dernier pour défendre leurs emplois leur a valu un surcroît de solidarité chez tous les salariés entre Chartreuse et Vercors.
Si Pierre a accepté d’être candidat, "ce n’est pas pour être, mais pour donner corps à l’articulation entre action syndicale et politique."

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3 mars : Une "Liste chrétienne" en région Ile-de-France

Un danger pour les libertés des femmes et pour la démocratie

Dans le cadre des élections régionales une liste a été déposée sous l'étiquette « liste Chrétienne ». De quoi s'agit-il ? En Île-de-France cette liste dont le chef de file, Axel Boer, militant tristement connu contre le droit à l'avortement, fait de la question de l'interdiction de l'avortement son axe principal de campagne électorale.

Comment peut-on admettre que des individus briguent un mandat électif au sein d'institution de la République en s'en prenant aux libertés individuelles ? Il est intolérable dans un pays comme la France, qui est une « République démocratique, laïque », qu'il soit permis à de fervents défenseurs de l'ordre patriarcal d'utiliser les campagnes électorales pour s'opposer aux droits que les femmes ont acquis de hautes luttes. La maternité choisie est un droit inaliénable !

L'existence même de cette liste « Pro-vie » est un danger pour les libertés des femmes, pour la démocratie Une telle régression n'est aucunement acceptable et la laïcité doit être clairement réaffirmée par tous les candidats aux élections.

Parti communiste français - Paris, le 3 mars 2010

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1 mars : Région Paca - Le Front National, l'affiche de la honte

Le Front national (FN) a repris le symbole des minarets en forme de missiles pour sa campagne en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Quand la xénophobie et le racisme tiennent lieu de programme.

LePen PACA

Quant au concepteur de l'affiche utilisée en Suisse en faveur d'un référendum contre les minarets, il veut porter plainte pour violation de la propriété intellectuelle contre le Front national.

Suisse

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1 mars : Le Front de gauche conduit par le PCF en tête de la gauche en Corse

Selon un récent sondage commandé par Le Figaro, la liste du Front de gauche conduite par le communiste Dominique Bucchini rassemblerait 12% des voix et se trouverait en 3ème position derrière l'UMP à 22% et les autonomistes à 17.

Sondage Région Corse

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26 février : Raymond Girardi (Région Aquitaine) « Les régions doivent agir politiquement »

Chef de file du Front de gauche en Aquitaine, Raymond Girardi est aussi paysan et secrétaire général du Modef. Pour lui, les régions de gauche doivent réinvestir leur rôle de contre-pouvoir.

La crise agricole est le fruit de dérégulations mondiales. Les paysans peuvent-ils attendre quelque chose des élections régionales? ? Raymond Girardi. Certes, l’économie de marché dépasse les frontières françaises. La mondialisation est en cause dans la crise qui frappe les producteurs depuis deux ans, de même que la responsabilité de l’État, qui les a abandonnés face au capitalisme. Mais les régions ont également leur mot à dire. Le développement économique est une de leurs compétences essentielles. Cela comprend l’activité économique agricole, et elles peuvent soutenir leurs filières. Surtout, elles sont le deuxième échelon décisionnel après l’État. Elles ont, à ce titre, un rôle de contre-pouvoir à jouer. Or, depuis six ans, les 20 régions dirigées par le Parti socialiste refusent de l’assumer. Elles n’utilisent que le volet de leurs compétences et négligent le volet politique.

Que peuvent-elles faire quand il s’agit de relocaliser les productions et les marchés ?

Raymond Girardi. Elles peuvent, par exemple, agir sur le comportement de la grande distribution. Si les producteurs français sont en concurrence avec d’autres pays, c’est notamment parce que les centrales d’achat préfèrent acheter les produits importés plutôt que les produits locaux. La région peut discuter avec les préfectures des conditions d’implantation de grandes surfaces. Elle peut les pousser à mettre dans la balance l’obligation de donner la priorité à la production locale.

Un agriculteur désigné chef de file régional… signe que l’enjeu est singulier ?

Raymond Girardi. La production agricole est très importante en région Aquitaine. Non seulement en termes économiques et sociaux, mais aussi de couverture des besoins alimentaires des Français. Ce n’est pas seulement une histoire de paysans. L’enjeu du pouvoir d’achat des consommateurs entre aussi en ligne de compte et la bataille menée face à la grande distribution a à voir avec cela.

Entretien réalisé par Marie-Noëlle Bertrand, paru dans l'Humanité du 26 février

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24 février : Le Front de gauche rassemblerait 6.5% des suffrages en PACA

Selon le sondage Ifop pour Paris Match, Nice-Matin et Var-matin, Le Front de Gauche conduit pas Jean Marc Coppola rassemblerait 6,5% des voix.

Sondage Région PACA

Si cette enquête ne révèle pas de modification fondamentale sur le rapport de forces politiques depuis 2004, elle montre, néanmoins, qu'au premier tour, les efforts du candidat UMP, Thierry Mariani, qui doit combler un déficit de notoriété et mène une intense campagne de terrain, sont porteurs. Il devance d'un point le favori socialiste (29 % contre 28 %). Cette courte tête d'avance le situe à un étiage équivalent à celui de l'UMP lors du dernier scrutin européen (30,8 %) mais le positionne en deçà du score obtenu par le candidat Sarkozy en 2007 en Paca (37 %).

Le Front national, inévitablement, reste très présent dans un de ses fiefs. Avec 16 % au premier tour, il se maintiendrait dans l'une des seules régions où Jean-Marie Le Pen, 81 ans, livre sa dernière bataille et dépasse son score de la présidentielle de 2007. Enraciné en Paca, il réalise, toutefois, sept points de moins qu'en 2004. Affaibli depuis 2007, le parti frontiste semble reprendre des couleurs dans un contexte de défiance qui favorise le vote protestataire, recueillant de bons scores auprès des personnes âgées et récupérant une partie des électeurs qui avaient déserté le bercail en 2007.

Parmi les autres listes en compétition, celle conduite par la magistrate Laurence Vichnievesky, l'ancienne partenaire d'Eva Joly dans l'affaire Elf, chef de file d'Europe-Ecologie, recueillerait 12 %, en retrait de quatre points par rapport aux européennes. « Il n'y a plus de match PS-Europe Ecologie », décrypte Frédéric Dabi. Malgré un score satisfaisant qui permettrait aux écologistes d'être en mesure de fusionner, le rééquilibrage s'opère en faveur du socialiste.

La liste Front de gauche pilotée par le communiste Jean-Marc Coppola, vice-président de la région durant 12 ans, confirme sa bonne tenue avec 6,5 % des intentions de vote, le PC détenant encore quelques places fortes et jouant sur une dimension sociale non négligeable en ces temps de conflits. Enfin, ce sondage signe la marginalisation, avec 2,5 %, du MoDem pour qui Paca ne semble pas une terre de mission. Mais la campagne débute à peine.

L'Alliance écologiste indépendante (1,5%). La Ligue du Sud du maire d'Orange Jacques Bompard et Lutte ouvrière obtiendraient chacun 1%.

Le taux de participation au premier tour de l'élection serait de 54%.

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23 février : Moscovici pour la "réconciliation" après les régionales en Languedoc

Le député PS Pierre Moscovici a souligné mercredi que la mise à l'écart des socialistes figurant sur les listes de Georges Frêche en Languedoc-Roussillon était "une mesure conservatoire, temporaire" et qu'après les élections régionales, viendrait le temps de "la réconciliation".

Mardi soir, lors du bureau national qui a placé hors parti les 59 candidats socialistes pro-Frêche, "j'ai plaidé plutôt pour la modération, à titre personnel", a déclaré M. Moscovici sur France Info.
"J'ai été entendu, c'est-à-dire qu'on prend une mesure conservatoire et temporaire", a-t-il ajouté, estimant qu'"il faut maintenant jouer l'apaisement".
"Il faut que sur le terrain se déroule une campagne, qu'on voit qui d'Hélène Mandroux ou Georges Frêche convainc les socialistes et puis, après les élections, on fera le point calmement, sereinement", a-t-il conclu.

Triste équipe
Georges Frêche, président de la Région Languedoc-Roussillon pose avec le sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb et l'ancien ministre communiste Jean-Claude Gayssot à l'issue d'une conférence de presse, le 23 février 2010 à Montpellier.

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21 février : Daniel Cohn-Bendit est fan de Rama Yade

L'eurodéputé Verts Daniel Cohn-Bendit s'est déclaré fan de la secrétaire d'Etat aux Sports, Rama Yade, dont il apprécie la façon dont elle "dérange" l'UMP, ce dimanche sur Canal +.
A la question "Vous avez été élu homme politique de l'année par Le Trombinoscope. Vous auriez-vous voté pour qui, vous ?", il a répondu : "Rama Yade". "Je trouve que Rama Yade les dérange à droite et je trouve ça parfait.
Je trouve drôle sa manière de déranger et donc, je veux (la) soutenir et dire "continue Rama Yade".

"Vous savez qu'elle a commencé dans le bureau d'Yves Cochet (député Verts depuis 1997) ! Elle a une histoire, un avenir et on ne sait pas où elle va finir. Peut-être qu'elle atterrira à Europe Ecologie...", a ajouté M. Cohn-Bendit.

Vu sur le site leparisien.fr

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19 février : Sondage national IFOP

Selon le sondage du 19 février 2010, les listes "Front de gauche élargi" obtiendraient 7% des suffrages.

Sondage national IFOP


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19 février : Après le maire socialiste de Dijon, celui de Lyon soutient aussi Frêche

Gérard Collomb (PS) jette un pavé dans la marre en soutenant la liste conduite par Georges Frêche en Languedoc-Roussillon alors que Martine Aubry se démène pour constituer une liste concurrente. Collomb pourrait même aller lui apporter son soutien en Languedoc-Roussillon "avec femme et enfants".

Les soutiens
(C) Reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur !

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18 février : Languedoc-Roussillon, le Front de gauche en progression ...

Mais sondage catastrophique pour le PS


Voilà un sondage qui fait mal. Celui publié hier par « Le Figaro » (effectué par OpinionWay-Fiducial) révèle que la liste PS d'Hélène Mandroux en Languedoc-Roussillon, avec 6 % des intentions de vote, ne serait pas au second tour. Georges Frêche, mis au ban du PS, caracolerait avec 31 % des voix, devant Raymond Couderc (UMP) avec 22 %. Viennent ensuite Jean-Louis Roumégas (Europe Ecologie), à 12 %, et René Revol (Front de gauche - NPA) à 11 % ...

Au second tour Georges Frêche sortirait victorieux d'une triangulaire avec 41 % des voix, devant la liste UMP (27 %) et celle regroupant la gauche derrière Europe Ecologie (27 %). Reconnaissant, que le « combat » d'Hélène Mandroux sera « difficile et incertain », Bertrand Delanoë a annoncé hier qu'il irait la soutenir pendant deux jours.

Lu dans Les Echos du 18 février

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15 février : Communiqué du PCF - Sauvons le retraite à 60 ans

Le président de la République a annoncé, en rencontrant aujourd'hui les partenaires sociaux, que la concertation sur la réforme des retraites débutera début avril avec en perspective le vote d'une loi cette automne. La droite a annoncé la couleur, elle cherche à présenter la facture aux seuls salariés en épargnant le patronat.

Face à cet offensive, le PS a engagé un « pas de deux » préoccupant qui n'augure rien de bon pour le mouvement social. Sortons du « travailler plus » ou du « moins de pension » ! Il existe d'autres solutions. Le PCF propose de faire cotiser les entreprises en taxant les revenus financiers des entreprises en fonction de leur politique en matière d'emploi et d'investissement. Même modérément, cette cotisation est susceptible de financer les 70 ou 100 milliards d'euros manquants.
Les élections régionales vont être d'une importance cruciale. Elles seront même le 1er round de la bataille que nous engageons pour sauver la retraite à 60 ans. Le vote Front gauche sera l'occasion de faire voler en éclat un faux consensus que la droite appelle ses vœux.

Parti communiste français - Paris, le 15 février 2010.

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14 février : Présentation des listes Front Lorrain de Gauche en région lorraine

Les 9 organisations, celles d’une gauche de transformation sociale et écologique : Gauche Alternative de Meurthe et Moselle (membres de la FASE), Gauche solidaire du Pays Haut, Gauche Unitaire, M’PEP (Mouvement Politique d’Education Populaire), Parti de Gauche, République&Socialisme, Communistes du Front Lorrain de Gauche et Jeunes Communistes de Nancy, mènent campagne ensemble pour les élections régionales de 2010 afin d’ouvrir une autre voie à gauche.

Cette liste de rassemblement à gauche répond à trois objectifs indissociables :
  • changer le rapport de force à gauche, sans les partis du centre mais avec les citoyens
  • battre la droite et empêcher Nicolas Sarkozy et l’UMP de reconquérir des régions pour en faire des relais de leur politique anti-sociale, autoritaire
  • construire une majorité solidement ancrée à gauche, portant des projets réellement alternatifs, en rupture avec le système en crise.

    NB : Comme en Bretagne, les communistes favorables au FDG se désolidarisent des instances dirigeantes qui partent avec le PS.

    Le site du Front lorrain de gauche

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    12 février : Secrétaire d'une section du PS, il rejoint le Front de gauche

    "Il y a encore des gens au PS qui veulent changer les choses en profondeur" a déclaré Alain Morange, le secrétaire de la section du PS d'Angoulème en rejoignant le Front de gauche.

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    11 février : Pour le Front de gauche en Franche-Comté c'est d'abord l'emploi

    La liste Front de gauche-Alternatifs-Rouge et Vert a présenté ses candidats ; c'est Evelyne Ternant (PCF) qui sera tête de liste régionale.
    L'urgence sociale sera placée au coeur de la camapgne avec la proposition de créer 4000 emplois pour les jeunes dans le réseau associatif et un fonds régional pour l'emploi financé par les banques et piloté par la région et les syndicats.

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    9 février : L'ensemble de la gauche en tête dans les sondages

    Le dernier sondage réalisé par Opinionway montre un léger recul de la droite, un progrès du PS et du Front de gauche, un fléchissement du modem et du FN. Le décrochage d'Europe-Ecologie se confirme.

  • Majorité présidentielle : 33% (+3)
  • Parti Socialiste : 27% (+4)
  • Europe-Ecologie : 10% (-4)
  • FN : 9% (-1)
  • Front de Gauche : 6% (+2)
  • NPA : 4% (=)
  • Modem : 6% (-2)

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    8 février : En région Poitou-Charentes, Ségolène Royal en tête

    La liste menée par Ségolène Royal, présidente sortante PS du conseil régional de Poitou-Charentes, arriverait en tête du premier tour, indique mercredi un sondage Ifop pour La Nouvelle République, Public Sénat et Paris Match.
    Malgré la présence d'autres listes à gauche, la liste PS recueillerait 33% des suffrages, contre 29% à celle de droite conduite par le Secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau.

  • Parti Socialiste : 33%
  • Majorité présidentielle : 29%
  • Europe-Ecologie : 14%
  • FN : 7%
  • Front de Gauche : 5%
  • Modem : 5%
  • NPA, Alternatifs et Fase : 4%
  • LO : 1%
  • Debout la République : 1%

    Quant au second tour, s'il devait se dérouler dimanche prochain, Mme Royal l'emporterait avec 57% des suffrages face à  Dominique Bussereau (43%).

    Sondage réalisé par téléphone du 4 au 6 février selon la méthode des quotas sur un échantillon de 803 personnes.

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    8 février : LCI censure Pierre Laurent - Réaction de ce dernier

    LCI organise le lundi 8 février un débat entre les quatre principales têtes de liste aux élections régionales en Île de France : Valérie Pécresse pour l'UMP, Jean-Paul Huchon pour le PS, Cécile Duflot pour Europe-ecologie et ?… Alain Dolium pour le Modem. Celui là même qui plafonne à 4% dans les sondages.
    Mon absence comme tête de liste du Front de Gauche, est pour le moins surprenante quand on considère que les sondages nous placent nettement devant la liste du Modem. Une erreur, sans doute, une inattention... bref, les arguments sont minces !
    Au Conseil Régional, le nombre d'élus sortants communistes et du parti de Gauche est très largement supérieur à celui du Modem. En France, le Front de Gauche connaît une belle dynamique depuis les élections européennes, à l'inverse du Modem.
    Pourtant, c'est son représentant que l'on invite sur les plateaux et dans les studios. C'est dommage pour des dizaines de milliers d'électeurs qui soutiennent une gauche solidaire, écologiste et citoyenne... Nous leur expliquerons que leur choix « n'a pas retenu l'attention de la rédaction ».

    Pierre Laurent, Tête de liste Front de Gauche en Île-de-France

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    6 février : Publication d'un sondage dans le quotidien Midi Libre

    Les différentes listes en présence dans la région Languedoc-Roussillon obtiendraient selon un sondage commandé par Europe-Ecologie et publié samedi :

  • Liste Georges Frêche : 24%
  • Liste Europe-Ecologie : 12%
  • Liste PS : 11%
  • Liste Front de gauche-NPA : 9%
  • Liste UMP : 23%
  • Liste FN : 10%
  • Liste Modem : 8%
  • Liste dissident UMP : 3%

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    4 février : Une femme voilée sur la liste du NPA dans le Vauckuse

    La direction nationale du NPA l'a annoncé dans un communiqué hier. Olivier Besancenot a justifié cette position en affirmant "On peut être au NPA et porter le voile".

    En 2003 Marie-George Buffet devait déclarer devant le Sénat à propos de la question du voile qui ressurgit périodiquement dans l’actualité : "En tant que femme, et féministe, je suis fermement opposée à la négation de la liberté, de l’intégrité de la femme dans son corps et ses désirs que symbolise le voile. Un voile qui dit que le corps féminin est coupable d’exister. C’est pour moi l’objet d’un combat.
    Mais que faut-il combattre derrière le voile ? La religion ? Ou bien pour tout dire, dans l’esprit de certains, – amalgame détestable - l’immigration maghrébine ? Ou bien la domination masculine ? Car, à écouter les jeunes femmes du collectif « Ni Putes ni soumises », il s’agit bien pour une partie d’entre elles de se protéger avec le voile. D’autres se le voient imposer, d’autres enfin ont été convaincues d’accomplir ainsi un devoir religieux. Ce qu’il nous faut combattre dans le voile, c’est bien l’atteinte portée aux femmes".

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    3 février : Les Verts sont donnés gagnants aux régionales en Alsace

    Ils devanceraient d'un point au second tour la liste UMP sortante. Au premier tour, la liste UMP recueillerait 34 % des intentions de vote. La liste Europe Écologie avec 21 %, ferait trois points de plus que le PS (18 %), le Front national étant à 11 % - selon un sondage Paris Match-L'Alsace-Public Sénat-Ifop *.

    Pour le second tour, le sondage donne comme "hypothèse la plus probable" une triangulaire opposant la liste d'Europe Écologie Alsace soutenue par les Verts et conduite par Jacques Fernique, la liste UMP et Nouveau Centre conduite par Philippe Richert et la liste du Front national conduite par Jacques Binder. Europe Écologie, soutenue alors par le PS, recueillerait 44 % des voix, devançant d'un seul point l'UMP, 43 %, et le FN 13 %. En cas de triangulaire UMP-PS-Front national, c'est la liste UMP qui l'emporterait avec 44 %, contre 41 % et 15 % des intentions de vote.

    * Ce sondage a été réalisé du 28 au 30 janvier sur un échantillon de 803 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population de la région Alsace.

    En 2004, l'Alsace avait été, avec la Corse, la seule région restée à droite. Mais le décès soudain en août 2009 du charismatique Adrien Zeller, président UMP du conseil régional depuis 1996, a entraîné une profonde redistribution des cartes et rendu les résultats des régionales très incertains en Alsace.

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    3 février : La gauche l'emporterait au deuxième tour en Corse

    La gauche devancerait la droite de 2 points aux élections territoriales de mars en Corse, selon un sondage effectué par l'Ifop *.
    La gauche, qui présentera quatre listes (FDG, PS, Centre Gauche, PRG) au premier tour, le 14 mars, arriverait en tête au second tour, le 21 mars, avec 41 % des voix, selon cette étude, devançant la droite 29% et les nationalistes, toutes tendances confondues (indépendantistes et autonomistes), qui obtiendraient 17 % des suffrages.

    Au premier tour, l'UMP obtiendrait 30% devant les nationalistes (indépendantistes et autonomistes) 18%, le PS 12% (-1), le PRG 10% (-1) et le FDG 7% (+1).

    * Sondage réalisé par téléphone par l'Ifop selon la méthode des quotas, du 19 au 20 janvier, auprès de 504 personnes âgées de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales.

    La Corse est une des deux seules régions de métropole, avec l'Alsace, conservée par la droite aux dernières élections régionales en 2004.

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    1er février : En Aquitaine Le Front de gauche s'ouvre à la tendance unitaire du NPA

    Gérard Boulanger, le chef de file du Front de gauche, s'est déclaré "enthousiaste" en annonçant l'ouverture de la liste à des membres unitaires du NPA qui selon lui "représentent plus de la moitié des militants du parti de Besancenot".

    Il a par ailleurs affirmé qu' "il faut un contrôle vigilant des fonds publics" alors que le président sortant de la région "fait des risettes au patronat pendant que les travailleurs perdent leur emploi".

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    1er février : O. Besancenot monte en première ligne en Ile de France

    Le NPA joue sur la popularité de son leader pour ne pas passer en dessous des 5%, lors du premier tour aux élections régionales.
    Les propos de Martine Aubry sur l'acceptation d'un recul de l'âge ouvrant droit à la retraite, permettent au NPA de confirmer sa volonté de ne pas faire l'union avec le FDG.
    "Nous ne pouvons pas gérer les régions avec le PS et c'est ce point qui nous a opposés au Front de gauche ... Cette question des retraites montre que le PS est toujours dominé par des logiques libérales" devait préciser PF Girond porte-parole de campagne du NPA.

    Cette orientation pose toutefois des problèmes au sein de la formation d'Olivier Besancenot. Plusieurs militants ont ainsi quitté la direction, comme Yann Cochin ou Leïla Chaibi. Cette dernière a d'ailleurs déclaré : "Si je suis venu au NPA, c'est pour que le projet anticapitaliste prenne part dans les instututions".

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    30 janvier : Le languedoc-Roussillon à gauche et sans Frêche ?

    Vendredi soir, à Montpellier, 3 500 personnes se sont rassemblées avec la liste "Maintenant à Gauche".
    "Au second tour, le président sortant aujourd'hui lâché par le PS, peut être battu et l'honneur sera rendu à la politique" a souligné Marie-Georges Buffet à ce meeting où étaient présents, outre Marie-Geaorge, la tête de liste PG René Revol, Jean-Luc Mélanchon et Myriam Martin de la Direction nationale du NPA.

    Alors que la dernière saillie de Georges Frêche remonte au 22 décembre dernier, c'est seulement maintenant que le PS réagit et présentera une liste conduite par Hélène Mandroux (Maire de Montpellier). La dynamique qui prenait corps avec la liste "Maintenant à Gauche", puisque nombre de socialistes étaient prêts à la rejoindre, explique peut-être ce revirement !

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    Languedoc Roussillon : 100% des communistes soutiennent la liste « A gauche maintenant ! »

    Les communistes ont choisi et ils ont choisi le Front de Gauche.
    En Languedoc Roussillon, 100% des communistes soutiennent la liste « A gauche Maintenant ! » conduite par René Revol. Il sont maintenant depuis de nombreuses semaines en campagne pour porter les valeurs de gauche et rassembler les femmes et les hommes de la région qui cherchent une alternative à la politique gouvernementale.

    Parti communiste français, Paris, le 29 janvier 2010.

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    28 janvier : Midi-Pyrénées - Front de Gauche, un début de campagne tonitruant !

    Avec un tel intitulé, les attaques ne peuvent qu'être frontales. Et c'est vraiment gaillardement que le Front de gauche monte au créneau des régionales, avec Guilhem Serieys comme chef de file dans le département de l'Aveyron, et Christian Picquet tête de liste Midi-Pyrénées. Pour ce dernier, il est urgent de montrer qu'il existe « une gauche à cent pour cent pour le social. Il faut infliger une défaite sans appel à Brigitte Barèges (tête de liste UMP) ».

    Pour Christian Picquet, comme pour Guilhem Serieys ou encore Martine Pérez, conseillère PC sortante, en deuxième position sur la liste aveyronnaise, les candidatures Front de gauche ne doivent pas être de simples témoignages. Bien sûr, il faudra faire un « score à deux chiffres ».
    Histoire d'être en position de force face à un Parti Socialiste qui laissent ces militants à gauche de la gauche un peu sceptiques. Notamment avec les allers et retours de Martine Aubry sur la retraite à soixante ans. Mais il importe aussi de prendre date, en quelque sorte. De bien affirmer que cette gauche « qui ne transige pas » est bien le véritable adversaire de la droite.
    Histoire de bien peser, et de peser durablement, sur le terrain, la liste aveyronnaise a été constituée de militants, bien évidemment, qu'ils soient d'obédience communiste ou derrière Jean-Luc Mélenchon, mais aussi de syndicalistes. On ne sera pas étonné que, en vue d'une éventuelle fusion au deuxième tour, la liste Front de gauche soit viscéralement opposée à tout coude à coude avec le MoDem. Et qu'elle souhaite, en même temps, faire mieux que Génération Ecologie.

    La base de référence du Front de gauche se situe à 8,04 % sur la région Midi-Pyrénées, lors des dernières élections européennes. De là à espérer faire deux points de mieux, il n'y a finalement qu'un pas... Le Front de gauche, en tout cas, devrait animer la campagne en annonçant clairement la couleur.

    Guilhem Serieys n'affirme-t-il pas qu'il faut que « M. Sarkozy, Mme Barèges, M. Luche, ressortent en short de cette élection ». Quant à Christian Picquet, transfuge de NPA, et qui ne craint donc pas les formules, il lance : « La population sait qu'elle a face à elle un gouvernement qui la déteste ».

    Journal "Le Midi Libre" du 28 janvier 2010

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    26 janvier : Présentation de la liste du Front de gauche en Ile de France

    Pierre Laurent, tête de liste en Île-de-France présentera la liste Ensemble pour des régions à gauche ainsi que les axes programmatiques, mardi 26 janvier 2010 à 11h30 à la Bellevilloise (Paris 20).
    Il sera entouré notamment d' Eric Coquerel, Marie-George Buffet, François Delapierre, Christian Favier, Pascale Le Neouannic, Céline Malaisé, Jean-François Pelissier, Jean-Michel Ruiz, Claire Villiers ...

    La liste gauche alternative conduite par Marie-George Buffet en 2004 avait obtenu 263 920 suffrages et 7,20%.

    Selon un sondage IFOP (réalisé du 7 au 11 janvier), au premier tour des régionales le 14 mars, la liste du Front de Gauche conduite par Pierre Laurent obtiendrait 6%, et le NPA 4%.


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    22 janvier : Front de gauche et Midi rouge

    La liste "A gauche mainteant" du Languedoc-Roussillon entre en campagne. Deux cents sympathisants et militants ont inauguré mercredi soir son local de campagne situé au coeur de Montpellier.
    Le NPA s'est associé aux partis du Front de gauche qui comprend également différents mouvement alternatifs.

    Un sondage commandé par le PS, donne 29% à la liste G.Frêche, 14% à Europe-Ecologie et 9% au Front de gauche.

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    19 janvier : Un militant syndical tête de liste en Savoie

    Antoine Fatigua, responsable local et national de la CGT, conduira la liste "Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologistes et citoyennes" en Savoie.
    "L'action syndicale a ses limites, souligne-t-il. Et c'est là le sens de ma candidature et celle de tous les copains de la liste. Ecoutez les gens, ce qu'ils brassent comme idées et en faire un vrai programme politique qui change... Et ces gens ont soif d'être entendus. Ce qu'ils expriment surtout, c'est le besoin que leurs espoirs soient enfin traduits par une politique franchement ancrée à gauche."

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    16 janvier : Une liste "grand-angle" à gauche pour le Nord conduite par Alain Bocquet

    Le député communiste qui conduira la liste "L'Humain d'abord", a présenté samedi ses colistiers qui rassemblent des profils politiques et syndicaux divers à gauche.
    5 partis, un responsable national du NPA, un vice-président sortant "Vert", une ancienne élue LCR, un maire divers gauche, un maire "socialiste de coeur", une syndicaliste de chez Pimkie, l'entreprise actuellement en lutte ... sont présents sur cette liste "grand-angle" représentative de la France qui résiste et qui lutte.

    La liste PCF conduite par Alain Bocquet en 2004 avait obtenu 173 200 suffrages et 10,68%.

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    16 janvier : Ségolène Royale réunit sur sa liste des membres des Verts et du Modem

    La présidente sortante de la région Poitou-Charentes est ravie d'accueillir sur sa liste des membres du MODEM : "Ce sont des éclaireurs qui ouvrent les chemins de l'avenir" a-t-elle déclaré avec son extase désormais habituelle.

    Rappelons que les communistes de cette région ont finalement refusé de s'allier avec le PS dès le premier tour et adopté l'offre nationale de leur parti à 58,27%. La constitution de cet équipage hétéroclite leur donne raison.

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    14 janvier : Auvergne - Le Front de gauche veut créer la surprise

    C’est parti ! En Auvergne, on n’a pas attendu le meeting du 10 janvier à Paris pour engager la campagne des régionales. Dès le 14 décembre, André Chassaigne, tête de liste pour les quatre départements auvergnats, a présenté à la presse la démarche et le contenu de la campagne qu’il entend mener avec ses colistiers. Une responsabilité qu’il a acceptée avec « enthousiasme », à condition, précise-t-il, de remplacer le « je » par le « nous » car, pour le député communiste qui fait de la démocratie et du rassemblement les fondements de son engagement, pas question de la jouer « perso ».

    C’est avec ses partenaires du Parti de gauche, de la Gauche unitaire, avec des hommes et des femmes engagés dans le mouvement social et associatif, qu’il va sillonner la région et construire avec les gens un projet capable de changer la vie. Car pour lui, la politique c’est d’abord cela : « le vécu des gens, ce qui fait leur quotidien ». L’objectif n’est pas de rallier les électeurs à un programme préétabli. Le projet pour l’Auvergne, c’est avec les Auvergnats qu’il le construit. Cela ne signifie pas absence de propositions.

    Au contraire. Trois valeurs fortes cimentent l’unité de la liste.
    La première c’est l’urgence sociale et le besoin de transformations qu’elle appelle. Face aux ravages de la politique sarkozyste, le projet régional ne saurait être un simple accompagnement de la crise...
    La deuxième dimension du projet c’est la dimension économique avec une attention particulière pour l’agriculture, le devenir des services publics, des PME/PMI et une approche particulière en matière de recherche et d’innovation.
    Le troisième volet concerne l’environnement et l’exigence de mesurer, face à chaque décision, son impact sur les territoires et sur la planète...

    En 2004, la liste conduite par André Chassaigne avait créé la surprise en approchant les 10 %. En 2010, elle pourrait bien surprendre de nouveau, en devenant la première force à gauche.

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    10 janvier : Front de gauche, une campagne pleine d'ambition

    Le Front de Gauche et ses partenaire des listes Ensemble pour des régions à gauche solidaires écologistes et citoyennes (Front de Gauche et République & Socialisme, Les Alternatifs, Fase, PCOF, M’Pep…) ont rassemblé plus de 4 000 personnes au palais des congrès à Paris. Un vrai succès à deux mois d’une échéance qui pour le moment n’est pas encore au centre des préoccupations de la population.

    Meeting FDG Meeting FDG

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    6 janvier : Les chefs de file communistes pour les régions 17 sur 22)

    Quelle que soit la stratégie adoptée et la tête de liste envisagée, les communistes ont désigné leurs chefs de file dans les régions.

  • Alsace : Aline Parmentier, secrétaire départementale du Haut-Rhin
  • Aquitaine : Raymond Girardi, conseiller général, syndicaliste
  • Auvergne : André Chassaigne, député, président de l'ANECR
  • Centre : Marie-France Beaufils, sénatrice-maire de Saint-Pierre-des-Corps
  • Champagne-Ardenne : Pierre Mathieu, vice-président de la région
  • Corse : Dominique Bucchini, conseiller territorial
  • Ile-de-France : Pierre Laurent, coordinateur national du PCF
  • Franche-Comté : Evelyne Tournan, enseignante
  • Languedoc-Roussillon : François Liberti, ancien député-maire de Sète
  • Limousin : Christian Audoin, conseiller régional
  • Lorraine : Roger Tirlicien, vice-président de la région
  • Midi-Pyrénées : Charles Marziani, conseiller régional
  • Nord/Pas-de-Calais : Alain Bocquet, député-maire de Saint-Amand-les-Eaux
  • Haute-Normandie : Sébastien Jumel, maire de Dieppe
  • Picardie : Thierry Aury, secrétaire départemental de l'Oise
  • Provence-Alpes-Côte d'Azur : Jean-Marc Coppola, vice-président de la région
  • Rhône-Alpes : Marie-France Vieux-Marcaud, vice-présidente de la région

    En Bourgogne, Bretagne, Basse-Normandie, Pays-de-Loire, Poitou-Charentes, les chefs de file devraient être désignés dans les prochains jours.

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    20 décembre : Maxime Gremetz à la tête de la liste "Colère et espoir"

    Maxime Gremetz présentait samedi ses listes « complètement renouvelées ». Décidé à se démarquer du PS et de ses « engagements non tenus », le député communiste de la somme fera notamment campagne sur le thème des entreprises aidées qui licencient.
    La liste « Colère et espoir » comptera « beaucoup de jeunes, de gens représentatifs de la diversité sociale et géographique. » a-t-il ajouté.

    Notons la situation confuse en Picardie où les communistes seront éparpillés sur 5 listes de « gauche ».

    Rappelons que les communistes de cette région ont voté majoritairement pour une liste "Front de gauche" à 91%, l'option "Liste avec Maxime Gremetz" ayant obtenu 5.9% et "Union dès le premier tour avec le PS", 3.1%.

    La liste PCF conduite par Maxime Gremetz en 2004 avait obtenu 83 282 suffrages et 10,86%.

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    28 novembre : Le Front de gauche en campagne dans le Nord

    À cent jours du scrutin régional, le meeting de la coalition de gauche, menée par le député Alain Bocquet, a réuni à Douai 2 000 personnes.
    Objectif premier : « empêcher la droite d’amplifier localement les méfaits de ses choix nationaux ».

    Alain Bocquet

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    28 novembre : Région PACA - Jean-Marc Coppola propose les transports RER gratuits

    Le chef de file des communistes pour les élections régionales de 2010 en Provence-Côte d'azur propose la mise en oeuvre de la gratuité sur le réseau TER.
    Cette proposition "forte et réaliste" que pourrait porter le Front de gauche coûterait moins de 4% du budget global de la région et pourrait être financée par le versement transport (payé par les entreprise), une contribution des sociétés d'autoroutes et une partie des recettes des radars.

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    23 novembre : Présentation des résultats du vote des communistes pour les élections régionales

    L'offre politique nationale, décidée par le Conseil national du PCF le 25 octobre, a été proposée aux délégués départementaux lors des conférences régionales qui se sont tenues dans les 22 régions.
    Les 19, 20 et 21 novembre, les communistes se prononceront sur le type de listes pour les élections régionales.

    Marie-George Buffet et Pierre Laurent (Coordinateur national du PCF) présenteront les résultats du vote des communistes lors d'une conférence de presse Lundi 23 novembre 2009 à 11h30 Siège du PCF – Place du Colonel Fabien.

    Marie-George Buffet a salué lundi le "choix du courage et de l'ambition" fait par les militants communistes qui se sont prononcés dans 16 régions pour l'autonomie du Front de gauche (PCF-Parti de gauche-Gauche unitaire) au premier tour des régionales.
    "Donner à voir à ces hommes et ces femmes qui sont en résistance face à la droite (...) que la gauche existe, que des forces se battent pour dépasser les logiques libérales, peut permettre de créer une dynamique", a assuré la secrétaire nationale, précisant que la "volonté" du PCF était de "chercher le maximum d'élus". "Au deuxième tour, bien évidemment, nous travaillerons avec le PS et les autres forces de gauche pour des majorités de gauche", a-t-elle souligné.


    Près de 41.000 adhérents sur les 64.000 à jour de leur cotisation ont voté de jeudi à samedi sur la stratégie du PCF aux régionales. C'est 14.000 militants de plus que lors du vote concernant les européennes de juin dernier. Les listes Front de gauche autonomes ont été plébiscitées dans 16 régions, très largement en Alsace (92,1%), Aquitaine (95,7%), Languedoc-Roussillon (87,8%) ou Nord-Pas-de-Calais (96,9%).

    Les résultats dans les 22 régions

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    14 et 15 novembre : Dans 17 régions sur 22, le PCF opte pour le Front de gauche

    Alors qu'en 2004, dans 7 régions seulement le PCF proposait des listes autonomes au premier tour, 17 régions sur 22 ont exprimé majoritairement leur préférence pour des listes aux régionales 2010 dans la poursuite des élections européennes.
    Les militants communistes doivent ratifier ces choix les 19, 20 et 21 novembre.
    Les régions proposant des listes communes avec le PS dès le premier tour sont : La Bourgogne, La Champagne-Ardennes, La Lorraine et le Poitou-Charentes.

    Cas particulier, la Bretagne a reporté sa décision en janvier.

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    PCF

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