Septembre 2010

29 septembre : Grève générale en Espagne La grève générale a été massivement suivie en Espagne : 10 millions de grévistes (entre 70 et 75% de travailleurs ont cessé le travail) et 1,5 million de manifestants ont manifesté leur colère contre les mesures anti-sociales du gouvernement Zapatero. Elle marque un tournant dans l'organisation de la résistance des travailleurs espagnols à la politique de casse sociale orchestrée par le gouvernement socialiste. C'est la première grève générale convoquée par les deux syndicats majroritaires en Espagne – l'UGT socialiste et les Commissions Ouvrières (CC.OO) historiquement liées au PCE – depuis l'arrivée au pouvoir des socialistes en 2002 et seulement la septième depuis la chute du franquisme. 29 septembre : Un millier de manifestants contre l'austérité dans l'UE à Nantes Un millier de personnes, selon la police et les syndicats, ont défilé à Nantes à l'appel de la confédération européenne des syndicats (CES) qui organisait mercredi une "euromanifestation" dans plusieurs pays de l'Union européenne pour dire "non à l'austérité". A Nantes, la manifestation rassemblait - derrière une banderole "pour l'emploi, les salaires, les retraites" - des participants venus de Bretagne et des Pays de la Loire, à l'appel de la CFDT, la CGT, la CFTC et l'UNSA, a constaté l'AFP. Elles réclament notamment "des politiques favorisant l'emploi" et "des politiques coordonnées au niveau européen pour favoriser une croissance durable". 120 000 manifestants à Bruxelles La police est intervenu pour bloquer des "activistes du No Border" (dixit les forces de l'ordre). Des gaz ont été lachés et des coups de matraques assénés. Plusieurs manifestants ont été blessées aux visages. [Voir la déclaration du PC-WB) 27 septembre : Le Conseil municipal vote le projet de la Place du Centre Les élus ont adopté, ce lundi, l'avant-projet sommaire de réaménagement de la place du Général-Leclerc pour en faire un lieu à la fois « convivial » et attractif sur le plan commercial. Le projet définitif sera soumis au conseil municipal en décembre. L'objectif est de « redynamiser la fréquentation de la place et du centre en créant un espace plus ouvert pour le piéton ». Il s'agit aussi, comme l'a rappelé le maire, Christian Marquet, « d'en faire un lieu où les Lannionnais ont envie de faire leurs courses ». La place de la voiture y sera restreinte. 22 places de stationnement, sur les 60 proposées actuellement, seront conservées sur une partie de chaque côté de la place. La circulation se fera en sens unique dans un couloir de 3,50 m de la mairie vers la rue Geoffroy-de-Pontblanc (où les trottoirs seront élargis) qui sera elle aussi en sens unique montant, tout comme la rue Savidan dans son prolongement. Il est prévu « la création d'emmarchements permettant trois espaces plans avec des marches qui viennent mourir en partie médiane de la place, a indiqué Patricia Poinas, l'architecte qui a présenté le projet aux élus. La voie de circulation et les stationnements seront délimités par des clous et des éléments discrets et bas de mobilier urbain. La conservation d'un espace ouvert, permettant de bénéficier aisément d'un grand plateau, est indispensable pour la poursuite d'un marché hebdomadaire. Il y a donc nécessité de poser un mobilier urbain qui puisse être déposé rapidement et aisément de type bornes escamotables ». Les pavés seront gardés sur une bonne partie de la place, des dalles seront posées en périphérie. Le chantier, qui a débuté hier, doit durer jusqu'à la fin du mois de mai mais sera interrompu début décembre pour ne pas perturber l'activité commerciale pendant les fêtes et en janvier pendant les soldes. Pendant les travaux, le marché sera transféré place du Marchallac'h. Le chantier porte pour l'instant sur la réfection des réseaux, « c'est un préliminaire à tout aménagement quelque soit le projet retenu », selon Pierre Gouzi, adjoint au maire. Les travaux porteront ensuite, d'ici la fin novembre, sur la rue Geoffroy-de-Pontblanc, parties sud, puis parties nord. « Nous sectorisons pour que la place soit toujours accessible », a rappelé Christian Marquet. Yannick Guégan, conseiller municipal d'opposition, estime que ce projet, qu'il approuve, est un « compromis de qualité, l'essentiel des propositions du groupe de travail a été retenu », il s'est néanmoins interrogé sur les conséquences que le chantier pourrait avoir sur le chiffre d'affaires des commerces. « Le fait de sectoriser les travaux génère des contraintes supplémentaires pour les entreprises et donc un surcoût, nous allons engager un plan de communication très important pour promouvoir le commerce dans toute la zone de chalandise, et les parkings de la ville seront gratuits pendant deux heures au lieu d'une ». Des voix contre S'il estime que le projet est « très séduisant sur le plan paysager », Jean-Jacques Monnier, conseiller d'opposition, trouve qu'il « ne s'appuie pas sur une analyse des difficultés du centre-ville et sur la façon d'y remédier ». Il craint en outre une baisse du trafic sur la place et un engorgement d'autres secteurs de la ville. Il a donc voté contre, comme sa colistière Joëlle Herlidou. Jean-Yves Callac, inquiet des conséquences sur la circulation, et sa colistière Martine Landois se sont abstenus tout comme Delphine Bernard, conseillère de la majorité (Verts). Elle considère que « la recherche d'une nouvelle fonctionnalité urbaine a été écartée et on n'atteindra pas les objectifs de revitalisation ». Elle craint que « cette place reste un axe de circulation et un parking ». [Ouest-France du 28/09/2010] 27 septembre : Le projet de loi NOME en discussion au Sénat " Cette loi est une entreprise de destruction massive " dénonce la CGT Energie. Elle va faire flamber les prix (de 7,1% à 11,4% dès cette année) pour permettre à la concurrence de se développer. Ainsi, elle prévoit de mettre à disposition des concurrents d'EDF, 25% de l'électricité produite par les centrales nucléaires, EDF réclamant un prix de vente de 42 euros le mégawattheure bien supérieur au coût de production. 26 septembre : Vénézuela - Large victoire électorale et majorité parlementaire pour l’alliance socialiste-communiste Les résultats presque définitifs communiqués par le Conseil national électoral (CNE) vénézueliens révèlent la large victoire de l’alliance socialiste-communiste (PSUV/PCV) avec la conquête de 97 sièges sur 165. Certes, le président Hugo Chavez ne disposera pas de la majorité qualifiée des 2/3 qui lui aurait évité des débats mouvementés et l’opposition systématique au Parlement du « bloc des droites » aux principales réformes promues par l’alliance. Mais, cette victoire a surtout valeur de plébiscite pour la révolution bolivarienne et de ses progrès reconnus parmi la population dans les domaines de l’éducation, la santé et plus globalement de l’amélioration des conditions socio-économiques du peuple vénézuelien. Pour ce qui est du Parti communiste Vénézuelien (PCV), le choix de conclure cette alliance socialiste-communiste historique se trouve légitimée par la possibilité d’ « approfondir la révolution », pour reprendre mot d’ordre de campagne du parti, qu’offre ce résultat positif. Le PCV réussit son pari et conserve une réelle existence électorale et une représentation parlementaire. "Le PCV salue une nouvelle victoire des travailleurs… mais appelle à la mobilisation et à la lutte !" 22 septembre : Sortie de "Hors-la-loi", le film de Rachid Bouchareb A l'affiche à Lannion depuis mercredi 22 septembre, le film de Rachid Bouchareb place la France face à ses crimes. Notre pays est loin d'avoir encore réglé les questions posées par son passé colonial. 20 septembre : Fin de l'avantage fiscal aux jeunes mariés, un drôle de cadeau de mariage du gouvernement Le gouvernement veut supprimer l'avantage fiscal bénéficiant aux mariés et pacsés de l'année. Une mesure qu'il compte inscrire au budget de 2011. [Voir dans la partie "Déclarations" la réaction du PCF] 10-11-12 septembre : Fête de l'Humanité - 80 ans et toujours jeune ! 600 000 participants, pour la Fête de l'offensive à gauche et pour la retraite à 60 ans. Deux cars au départ des Côtes-d'Armor Pour se rendre à la fête de l'Huma, la Fédération départementale du PCF organise deux départs en car. Car nº 1 : départ de Lannion le vendredi 10, à 6h15, avec passage à Guingamp, Saint-Brieuc, Lamballe et Rennes. Retour à Lannion dans la nuit du 12 au 13septembre. Car n°2 : départ de Lannion à 23h45, le vendredi 10, avec passage à Guingamp, Saint-Brieuc, Lamballe et Rennes. Retour à Lannion dans la nuit du 12 au 13 septembre. Tarifs : vignette d'entrée pour les trois jours 19 EUR (disponibles à la Fédération des Côtes-d'Armor du PCF) ; forfait car/vignette, 80 EUR. Renseignements et inscriptions : Fédération du PCF, tél. 02.96.33.40.94 11 septembre : 50 000 manifestants à Salonique (Grèce) contre la politique d'autérité du gouvernement socialiste Jour de la visite du premier ministre Georges Papandréou, les manifestants (au nombre de 20.000 selon la police ?!) ont défilé à l'appel des principaux syndicats et des partis de gauche dans la deuxième ville du pays, avec les slogans : "La crise, c'est le capitalisme qui doit la payer !" ou "Nationalisation des banques !". Le Premier ministre (PASOK socialiste) a appelé les Grecs à "continuer de faire les efforts et les sacrifices qui ont réussi à sauver le pays de la banqueroute". Ses efforts de rigueur ont été salués par le Fonds Monétaire International (FMI) qui a débloqué vendredi une deuxième tranche d'aide au pays. Mais pour nombre de Grecs dans la rue, les conséquences sociales du plan de redressement sont inacceptables au quotidien. "Ils veulent que le peuple paie, mais ce sont les industriels et les banquiers qui ont pris l'argent", s'exclamait une manifestante, "Le pays n'est pas sauvé de la faillite si le peuple lui même est en faillite", a pour sa part déclaré à l'AFP Spyros Papaspyrou, président de la Fédération des fonctionnaires Adedy. Le cortège des mécontents pourrait augmenter avec les nouvelles mesures annoncées. Ainsi, les camionneurs ont annoncé samedi qu'ils observeraient une grève illimitée à partir de lundi. 7 septembre : La plus grande grève en Inde depuis l’indépendance Aujourd'hui 7 septembre, l'Inde connaît l'une de ses plus grandes grèves depuis son indépendance contre la hausse des prix, le chômage, la politique de privatisation du gouvernement. Environ 100 millions de travailleurs et de travailleuses de différents secteurs comme les banques, les compagnies d'assurances, le charbon, l'électricité, les télécommunications, la défense nationale, les ports, les transports routiers, le pétrole, et de secteurs non syndiqués comme la construction ont participé à la grève. Les deux partis communistes (PCI et PCM) soutenaient le mouvement. L'impact de la grève a été ressenti dans tout le pays. En particulier, dans les États indiens gouvernés par une majorité de gauche comme le Bengale occidental, le Kerala, et dans d'autres États comme Manipur, Assam et Maharastra, de très nombreux travailleurs et travailleuses ont fait grève. 5 septembre 2010 : 2000 jours de détention pour Salah Hamouri, notre compatriote emprisonné en Israël 4 septembre : Dans tout le pays, mobilisation contre les atteintes aux principes républicains Le projet, sans aucune base légale, de déchoir certains Français de leur nationalité acquise par naturalisation, la stigmatisation des Roms et autres gens du voyage, l’amalgame entre criminalité et présence d’étrangers : les propos et les annonces faites par Nicolas Sarkozy coup sur coup à la fin de la semaine dernière sont d’une telle gravité que tous les citoyens attachés aux principes de la République doivent lui apporter une réponse éclatante, lui opposer un rejet sans appel. Le mouvement est enclenché. Trente organisations politiques, syndicales, associatives se sont engagées à mener un débat national en plein été, à récolter des centaines de milliers de signatures sur une pétition citoyenne et à organiser un grand rassemblement sur un lieu symbolique, la place de la République, et à une date qui ne l’est pas moins, le 4 septembre, jour anniversaire du rétablissement de la République après l’effondrement du Second Empire, celui de Napoléon III, dit le Petit. Pour la défense des valeurs de la République, Rassemblement à LANNION devant la mairie 150 000 personnes environ ont défilé ce 4 septembre contre la xénopobie, a indiqué la LDH. A Lannion entre 300 et 500 personnes se sont rassemblées devant la mairie et ont défilé jusqu'à la sous-préfecture. [Retour Archives]    [Archives 2010]