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Novembre 2010


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FRANCE
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30 novembre : Coup de froid, plus d'éclairage public à Pégase (Lannion)

Le coup de froid actuel, qui devrait se prolonger cette semaine, a amené Réseau de transport d'électricité (RTE) à alerter les collectivités bretonnes sur des risques de délestage de réseau, et donc de coupures de courant, liés à la surconsommation (alerte Écowatt).

Ce qui a conduit la ville à couper, pour au moins toute cette semaine, l'éclairage public sur le plateau industriel de Pégase. D'une part parce que c'est dans ce secteur qu'il est le plus aisé, techniquement, d'intervenir pour neutraliser le plus grand nombre de lampadaires, et d'autre part parce que l'éclairage public y représente une partie non-négligeable de la consommation de la commune (2 616 883 kilowatts par an, soit 220 000 €).

Info Ouest-France

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30 novembre : Un Malien meurt après deux décharges de Taser

Un Malien de 38 ans en situation irrégulière est mort dans la nuit de lundi à mardi à Colombes (Hauts-de-Seine) après avoir reçu deux décharges du pistolet à impulsions électriques Taser pendant son interpellation, relançant les interrogations sur cette arme.

C'est la première fois en France qu'une personne est tuée par un Taser. L'Inspection générale des services (IGS, "police des polices") a été saisie d'une enquête par le parquet de Nanterre. Une autopsie sera menée mercredi.
Une porte-parole de la police a dit à l'AFP qu'il avait été fait "usage du Taser par deux fois". "A l'issue de l'intervention, la personne est décédée d'un malaise dont l'origine reste à déterminer", selon cette source.

Le réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'Homme (RAID-H) a réclamé "un moratoire immédiat" de l'utilisation du Taser, tandis que l'opposition demandait un réexamen des "conditions d'emploi" (Julien Dray, PS) de l'arme, la reconnaissance "de (sa) dangerosité" (Ian Brossat, PCF/PG) et une "enquête parlementaire" (Jean-Michel Baylet, PRG).

Sans honte, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a déclaré que les policiers ont été "contraints d'utiliser" le Taser en raison de l'agitation de la victime au moment de l'interpellation.

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29 novembre : Cinq syndicats français réclament la fin des "politiques d'austérité"

Les syndicats CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa ont réclamé lundi l'abandon des "politiques d'austérité" en Europe au profit d'"une relance économique", appelant les salariés français à participer à la journée européenne d'actions décentralisées le 15 décembre.

Réunie au siège de la CFDT, pour la première fois depuis la fin du conflit sur les retraites, ces cinq syndicats ont adopté un texte destiné à "interpeller les décideurs politiques et économiques français" avant cette journée d'action initiée par la confédération européenne des syndicats (CES) et qui aura pour thème: "Non à l'austérité, priorité à l'emploi et à la croissance en Europe".

Selon les syndicats français, "les politiques d'austérité décidées en France et dans la plupart des pays européens sont inacceptables", notamment parce qu'elles "mettent à mal la cohésion sociale".

"Au contraire, il faut une relance économique tournée vers la satisfaction des besoins sociaux et respectant les impératifs écologiques", affirme la déclaration.

Pour les signataires, "cela nécessite une plus juste répartition des richesses, la réduction des inégalités, des investissements publics et privés, un renforcement des régulations de la finance et de l'économie". "La nécessaire réduction des déficits doit être le fruit d'une autre politique économique et sociale", ajoutent-ils.

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27 et 28 novembre : Parc des Expositions du Pays de Lorient

Fête de l'Humanité Bretagne

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27 novembre : Décès d'une femme sans-abri

Le décès d'une femme sans-abri à Marseille à cause du froid a endeuillé la journée de samedi où la neige et le verglas ont provoqué des milliers de coupures d'électricité.

Agée d'une quarantaine d'années, la "première victime de l'hiver" a été retrouvée dans un hall d'immeuble du centre-ville par une habitante, a annoncé dans l'après-midi le Samu social de Marseille.

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25 novembre : Arrco et Agirc - La bataille des retraites continue

Déclaration de la Cgt suite à la réunion d’ouverture des négociations Arrco et Agirc (Extraits)

La négociation qui s’ouvre aujourd’hui va se tenir dans un contexte complètement inédit.
En effet, jamais la question des retraites n’aura donné lieu à un tel niveau de mobilisation. Pendant plusieurs mois, des millions de salariés ont exprimé leur rejet d’une réforme gouvernementale injuste et inefficace...

Tout bien considéré, les enjeux attachés à cette négociation sont rigoureusement les mêmes que ceux qui viennent de faire l’actualité.

Les différences techniques qui existent entre régimes par annuités et régime par points n’affectent pas la nature profonde des questions posées :
• Quel niveau de pension et quelles évolutions de celui-ci, pour les retraités actuels et futurs ?
• Quelles solidarités dans chaque régime ?
• Quels financements pour garantir des droits de haut niveau et assurer la pérennité de l’Arrco comme de l’Agirc ?

N’en doutons pas, cette négociation va faire l’objet d’une attention des salariés sans commune mesure avec les négociations passées. D’autant que la décision « finale » n’est pas, cette fois, entre les mains d’un seul et unique individu, mais appartient à la majorité de ceux que l’on appelle les « partenaires sociaux ». Autrement dit, il est tout à fait envisageable de voir cette négociation se conclure par un accord de progrès.

La CGT aborde donc cette négociation avec détermination et la conviction que la décision autoritaire sur les régimes de base ne doit pas entraîner en chaîne une dégradation dans tous les régimes...

Lire la déclaration complète de la CGT dans la partie "Déclarations"

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25 novembre : Contre les violences faites au femmes

75000 viols par an

  • 200 femmes violées en moyenne par jour en France
  • Dans 8 cas sur 10, l'agresseur est connu de la victime
  • Entre 140 et 400 femmes mortes suite aux violences de leur conjoint en 2009
  • 3000 enfants ont perdu leur mère tuée par leur conjoint ou ex-conjoint

    Ca suffit ! la honte doit changer de camp ! http://www.osezlefeminisme.fr

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    24 novembre : Tous derrière Stauss-Kahn ?

    Martine Aubry a déclaré que si Dominique Stauss-Kahn (le patron très libéral du FMI) venait à se décider (ie faisait acte de candidature pour les primaires du PS) elle et Ségolène Royal s'effaceraient au nom de l'efficacité.
    Gérard Collomb (le maire socialiste de Lyon plutôt situé à droite au sein du PS) a quant à lui pu dire "Si DSK revient, il ne suivra pas le projet actuel du PS"...

    Chacun est averti et ne pourra pas dire en 2012 "je ne savais pas" !

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    21 novembre : Elections cantonales de Saint-Firmin (05)

    Beau score du candidat communiste soutenu par le Front de gauche

    Jérôme Bellon (PCF - 38 ans) et Maryse Giuglaris (sa suppléante) ont réalisé un très bon score dimanche lors de l’élection cantonale partielle de St-Firmin : 15,06 % des suffrages exprimés.
    Le candidat FDG affrontait des candidats expérimentés, l’un médecin depuis 30 ans dans la vallée et l’autre maire de St-Maurice et président de la communauté de commune. Le Dauphiné libéré souligne que J.Bellon "réalise une belle performance".
    Le candidat PS, Marc Zecconi a réalisé 43,61 % et celui de l’UMP, Daniel Alluis 41,33%.

    Selon toute vraisemblance, la droite devrait perdre ce canton des Hautes-Alpes.

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    21 novembre : Encore des cambriolages ! Mais que fait la police ?

    Après Libération, Le Monde et Libération,
    un autre titre (Rue 89) victime de "malandrins".
    Rue 89 Les fins limiers

    Heureusement, les gouvernements de la République ont demandé aux célèbres détectives FillonD & FillonT de mener l'enquête.

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    14 novembre : Les socialistes tous derrière le premier ministre grec Georges Papandréou

    Internationale Socialiste
    Papandréou chaleureusement félicité par Martine Aubry

    L'organisation des socialistes et des sociaux-démocrates réunissait son conseil ce 14 novembre à Paris (au siège de l'OCDE). Georges Papandréou, premier ministre socialiste de Grèce, reçu par ailleurs par Nicolas Sarkozy à l'Elysée, a fait l'objet de tous les éloges pour sa capacité à faire accepter une austérité "juste".

    Les socialistes français l'ont ovationné pour son résultat électoral en Grèce (avec plus de 55% d’abstention alors que le vote est obligatoire et un KKE à plus de 10% - seul parti à gagner des voix).
    Ils se sont félicités qu’un gouvernement puisse gagner les élections avec un plan d'austérité drastique et avec le slogan "la rigueur juste".

    [Synthèse du plan d'austérité - AFP - Le Monde]

    Les dirigeants du PS seraient-ils prêts à faire "saigner" le peuple français dés leur retour au pouvoir comme leurs amis en Grèce, en Espagne ou au Portugal ? D'autant plus que Ségolène Royal appelle les centristes exclus du pouvoir par Sarkozy à rejoindre le camp du "changement antisarko" ... mais sans changer de politique ?

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    13 novembre : Le mariage de la carpe "verte" et et du lapin "écolo"

    Mariage Après l'adoption des textes fondateurs du futur mouvement unifié de l’écologie, mais aussi de ses statuts, et de sa direction transitoire, les militants écologistes (au nombre de 13.000, dont 5.000 Verts) se réuniront en convention le 13 novembre prochain.
    Ce jour là, à Lyon, la Convention Europe Ecologie – Les Verts décidera officiellement de la création de ce futur « parti-réseau » original, et de son nom. « Ce sera un moment solennel et fondateur », promet Philippe Meirieu, convaincu de la solidité de ce mariage.

    Cécile Duflot : "La retraite à 60 ans n'est pas un dogme mais un acquis social. On n'y touche pas ! C'est le sens profond du progrès" (05/06/2010).

    Daniel Cohn-Bendit : "Le travail a évolué, l'alternative n'est plus "tu travailles ou tu ne travailles pas". Je trouve loufoque le débat qui oppose les conservateurs de gauche qui ne jurent que par la retraite à 60 ans et les libéraux qui préconisent une retraite par capitalisation" (15/04/2010).


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    12 novembre 1954 : François Mitterand s'exprime devant l'Assemblée nationale (extraits)

    " Voilà donc que se répand le bruit que l'Algérie est à feu et à sang. De même que le Maroc et la Tunisie ont connu ce phénomène du terrorisme individuel dans les villes et dans les campagnes, faut-il que l'Algérie ferme la boucle de cette ceinture du monde en révolte depuis quinze ans contre les nations qui prétendaient les tenir en tutelle ?
    Eh bien ! non, cela ne sera pas, parce qu'il se trouve que l'Algérie, c'est la France, parce qu'il se trouve que les départements de l'Algérie sont des départements de la République française. Des Flandres jusqu'au Congo, s'il y a quelque différence dans l'application de nos lois, partout la loi s'impose et cette loi est la loi française ; c'est celle que vous votez parce qu'il n'y a qu'un seul Parlement et qu'une seule nation dans les territoires d'outre-mer comme dans les départements d'Algérie comme dans la métropole.
    Telle est notre règle, non seulement parce que la Constitution nous l'impose, mais parce que cela est conforme à nos volontés. "

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    12 novembre : CGT TOTAL organise l'indemnisation de tous les grévistes

    (AFP) – Il y a 1 jour
    PARIS — Les syndicats CGT du groupe Total ont annoncé vendredi que les fonds récoltés en solidarité avec les salariés des raffineries qui ont cessé le travail durant 18 jours contre la réforme des retraites seraient reversés à tous les grévistes et non aux seuls adhérents du syndicat.

    "L'ensemble des fonds reçus" en solidarité "servira intégralement à compenser les heures de grève des salariés grévistes, qu'ils soient adhérents ou non d?une organisation syndicale", a affirmé dans un communiqué Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe Total (6 raffineries sur 12 en métropole).

    "Contrairement à la pratique exprimée par certaines organisations syndicales, la solidarité financière à la CGT doit servir l'ensemble des travailleurs en grève et non ses seuls adhérents", ajoute-t-il, en allusion à la CFDT qui envisage au niveau national d'indemniser les jours de grève de ses seuls adhérents, à partir de sa propre réserve, à hauteur de 18 euros par jour.

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    11 novembre : La cérémonie scandaleuse du 11 novembre à Landéda (Finistère)

    La bête coloniale n'est pas encore morte !

    Le président de la section de l'UNC de Lannilis Tréglonou a tenu un discours qui a indigné nombre de participants.
    Les enseignants de l'école publique de Landéda étaient également présents avec leurs élèves des classes de CM ; au nom de son équipe pédagogique, la directrice a tenu à faire part de son indignation au maire de la commune.

    Elle considère que « les propos tenus lors de son discours par le représentant de l'UNC ont extrêmement choqué les enseignants présents ». Elle lui reproche d'avoir « entrepris une justification des actes de torture commis par les militaires français pendant ce conflit. La torture a été présentée comme une réponse nécessaire aux actes terroristes des rebelles algériens et les écrits des historiens sur le sujet ont été remis en question pour leur exagération de ces pratiques ». Elle ajoute : « Le peuple algérien a été présenté comme rebelle et terroriste oubliant qu'il combattait pour son indépendance et sa liberté. Pendant cette guerre des actes atroces ont été commis dans chacun des deux camps et en aucun cas ceux-ci ne peuvent servir de justification à ceux-là. Il me semble, de plus, regrettable qu'aucune des personnes présentes n'ait jugé bon de rectifier les propos tenus ».

    Le triste épisode de Landéda s'ajoute à d'autres tout aussi scandaleux tel l'hommage rendu au général Bigeard par les plus hautes autorités de l'Etat.
    Cela montre, une fois de plus, qu'une partie de la population persiste, en dépit de tout, à croire que la France était dans son bon droit alors qu'elle occupait - par la force et la terreur - un grand nombre de pays d'Afrique et d'Asie.

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    14-18 : Hommage aux mutins !

    L'historien André Loez vient de publier un ouvrage consacré aux mutins de la Première guerre mondiale [1].

    Pour lui, cet épisode, avec ses révoltes, ses refus d'obéissance et ses actes d'indiscipline, reste encore mal connu. Pourtant, de la fin avril à la fin de l'été 1917, les soldats d'une centaine d'unités différentes représentant plusieurs dizaines de milliers d'hommes, ont refusé de continuer la guerre et d'aller aux tranchées. Ces mutineries ont été massives : elles concernent plus des deux tiers de l'armée et, dans certaines unités, 15% des soldats.

    André Loez conteste la version habituelle qui veut que ces soldats n'aient pas été politisés. Selon lui, l'étude des discours, des chants, des symboles déployés révèle une réalité plus complexe. Il existe tout un dégradé des positions politiques allant de l'indifférence au militantisme politique d'extrême-gauche ; et, dans la moitié des cas, les mutins savent s'emparer du drapeau rouge et chanter L'Internationale.

    Les mutineries de 1917 sont également à replacer dans le contexte de la révolution russe dont les échos parviennent jusqu'aux tranchées ainsi que des grèves ouvrières massives qui se produisent à l'arrière.

    Un mutin fusillé
    Verdun, 1917 : Exécution d'un mutin

    On sait que nombre de ces mutineries ont été durement réprimées, notamment par Pétain ; des soldats ont été fusillés. Ces victimes s'ajoutent aux 554 soldats envoyés au poteau d'exécution, simplement « pour l'exemple ». Jusqu'à aujourd'hui, les autorités de la République n'ont toujours pas reconnu que les fusillés « pour l'exemple » l'avaient été après une condamnation expéditive de la justice militaire ; et, chaque 11 novembre, plusieurs organisations [2] réclament - à juste titre - leur réhabilitation.

    [1] André Loez, 14-18. Les refus de la guerre. Une histoire des mutins, Folio Histoire.
    [2] Notamment la Libre pensée, l'Association républicaine des anciens combattants, la Ligue des droits de l'homme, le Mouvement de la paix

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    10 novembre : Promulguer n’est pas gagner !

    Le texte, qui repousse de 60 à 62 ans l’âge légal de départ, est publié le 10 novembre au Journal Officiel.

    Le président de la République vient de promulguer sa loi portant réforme des retraites, quelques heures seulement après avoir obtenu le feu vert du Conseil constitutionnel.

    La précipitation avec laquelle Nicolas Sarkozy a agi n’est pas une preuve de force, loin de là.

    La promulgation n’en change pas la nature : cette réforme reste particulièrement injuste et inefficace. Supportée à 85% par les salariés, elles obligera nos concitoyennes et concitoyens et particulièrement les femmes, à travailler jusqu’à 67 ans pour percevoir une retraite dont le financement n’est nullement assuré puisque, déjà, un prochain rendez vous est annoncé pour 2013.

    Promulguer n’est pas gagner. Avec sa majorité, le Président de la République est passé en force mais il a perdu la bataille de l’opinion publique. Les français restent majoritairement opposés à cette réforme dont les seuls gagnants sont les plus fortunés et les marchés. La mise à contribution des revenus financiers et des "petits protégés" du MEDEF peut garantir le droit à la retraite pour toutes et tous dès 60 ans à taux plein. Les trépignements du président de la République n’y changeront rien.

    Paris le 10 Novembre 2010 - Roland Muzeau,
    Porte Parole des député(e)s communistes, républicains, citoyens.


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    9 novembre : Malgré la grève, l’agence de Pôle emploi ouverte à Lannion

    Quelques salariés du Pôle emploi à Lannion ont répondu à un appel national à la grève. Daniel Clorennec (CGT) et Jo Goaziou (CFDT) estiment qu’environ « 25 % des 45 salariés de Lannion » étaient absents, ce qui n’a pas empêché l’agence de fonctionner.
    Les syndicats dénoncent une dégradation des conditions de travail. Entre la sous-traitance à des organismes spécialisés et à des prestataires, ils assurent « ne plus voir certains demandeurs d’emploi ». Dans le même temps, le nombre de demandeurs d’emploi suivis par chaque agent explose.

    Au niveau national, la grève a été fortement suivie. C’est une mobilisation jamais vue depuis la fusion entre l’ANPE et les Assedic : à l’appel des neuf organisations syndicales de Pôle emploi (SNU-FSU, CGT, CFDT, SUD, CFTC, FO, Unsa, CGC et Snap), 50% des salariés du service public de l’indemnisation et du placement des chômeurs ont fait grève hier (36,3%, selon les chiffres de la direction générale). Plus de 400 agences ont été fermées tout au long de la journée. Un score sans précédent.
    Venus des quatre coins du pays, près de 3 000 grévistes ont manifesté à Paris, entre la place de la République et le siège de la direction générale de Pôle emploi, porte des Lilas.

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    8 novembre : Déclaration commune des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

    Le mouvement social est légitime et conforté

    Après plusieurs semaines de mobilisation et malgré les moyens déployés par le gouvernement pour tenter d’accréditer l’idée que « la page retraite » est tournée, ce sont 1,2 million de salariés qui ont manifesté le 6 novembre dans 243 villes contre cette réforme des retraites injuste et inefficace.

    Si chacun a conscience que la loi sur les retraites est susceptible d’être promulguée dans les prochains jours, l’heure n’est pas à la résignation. Les organisations syndicales continueront d’agir pour la réduction des inégalités, une véritable reconnaissance de la pénibilité et d’autres alternatives pour le financement du système de retraites par répartition. Elles réaffirment leur attachement au maintien de l’âge légal de départ en retraite à 60 ans et de l’âge du taux plein à 65 ans.

    Elles constatent que la situation économique et sociale reste très dégradée et toujours préoccupante pour les salariés, les retraités, les chômeurs et les jeunes qui subissent toujours durement les conséquences d’une crise qui dure.

    Les organisations syndicales considèrent que la mobilisation d’un niveau exceptionnel depuis plusieurs mois a mis en lumière l’insatisfaction criante des salariés et leurs revendications en matière d’emploi, de salaires, de conditions de travail, d’inégalité entre les femmes et les hommes, de fiscalité et de partage des richesses. Elles décident d’approfondir leurs analyses et propositions sur ces questions afin d’interpeller le gouvernement et le patronat.

    Les organisations syndicales décident de poursuivre la mobilisation dans l’unité en faisant du 23 novembre une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes. Ces actions doivent répondre aux préoccupations des salariés et permettre la participation du plus grand nombre. Elles demandent aux organisations territoriales et professionnelles d’en préciser les modalités (rassemblements, manifestations, meetings, arrêts de travail…).

    Des initiatives dans les territoires et les entreprises sont déjà prévues. Les organisations syndicales veilleront à assurer leurs réussites.

    Les organisations syndicales s’engagent dès à présent à participer activement à la journée d’action Européenne du 15 décembre pour s’opposer aux plans d’austérité qui se multiplient en Europe.

    Les organisations se reverront le 29 novembre 2010.

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    6 novembre : A Morlaix, la mobilisation ne faiblit pas

    Gouvernement et grands médias auront tout fait pour démoraliser le profond et durable mouvement populaire contre la mise en cause des retraites ; chiffres du ministère de l'Intérieur à l'appui, ils ont essayé de faire croire que chaque nouvelle journée de manifestation marquait des signes d'essouflement sur la précédente.
    Dernière astuce : répéter en boucle qu'il ne servait plus à rien de manifester puisque la loi était approuvée par le Parlement. Mais, apparemment, cela n'a pas marché : une large fraction de la population a ouvertement exprimé ce qu'elle pensait de cette démocratie au service des riches et du patronat.

    6 novembre à Morlaix

    Ce 6 novembre, à Morlaix, le cortège qui a traversé la ville était aussi nombreux que le 28 octobre dernier.
    Des questions se posent, et sont posées par les participants, sur la suite du mouvement. C'est normal. Mais cela ne semble pas entamer la résolution de poursuivre.

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    6 novembre : Entre 2 000 et 5 000 manifestants à Lannion

    Cortège lannionais
    La CFDT-Lannion en pleine action

    Bretagne, 6 novembre

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    Nouveau Rendez-vous : Samedi 6 novembre

    Paroles de syndicalistes :

    François Cherèque (CFDT) : "Le combat contre une réforme injuste ne s'arrête pas aujourd'hui."
    Jacques Voisin (CFTC) : "J'espère que le 6 novembre tous les opposants à la réforme seront là."
    Bernard Van Craeynest (CGC) : "La page n'est pas tournée, nous sommes toujours aussi combatifs."
    Bernard Thibault (CGT) : "Même promulguée, la loi ne mettra pas fin au combat syndical."
    Jean-Claude Mailly (FO) : "FO n'acceptera jamais le passage à 62 ans et 67 ans"
    Bernadette Groison (FSU) : "Nous avons toute légitimité à continuer la bagarre sur les retraites."
    Annick Coupé (Solidaires) : "Il importe de ne rien lâcher et de poursuivre la mobilisation."
    Alain Olive (UNSA) : "Toutes les questions qui ont été soulevées demeurent."

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    5 novembre : La CFDT veut passer à autre chose

    La CFDT ne croit plus à une victoire et veut tourner la page. Pour François Chérèque, même si "le problème de la retraite est toujours dans le paysage, on va s'éloigner petit à petit malheureusement" du sujet.
    Selon lui, penser faire reculer le président de la République relève du "rêve". Il souhaite orienter la protestation vers d'autres revendications comme le chômage des jeunes, des seniors, les conditions de travail, la pénibilité.

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    4 novembre : Les députés appelés à voter le budget de la défense

    Les députés sont appelés à voter le 4 novembre un budget de la Défense de plus de 31 Milliards d’euros (hors pensions).
    Ce n’est pas la crise pour tout le monde et tous les budgets. La caractéristique principale du budget de la Défense 2011 est de préparer les guerres de demain par le sacrifice des hommes au profit des équipements sophistiqués et meurtriers. L’arme nucléaire y a encore une fois la part belle.
    Ce budget est la conséquence de la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’Otan et du vote de la Loi de programmation militaire 2010-2013 qui engloutira ces prochaines années 186 milliards d’euros au bénéfice de la Défense, dont 102 milliards seront consacrés à l’équipement des forces.

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    EUROPE & MONDE
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    27 novembre : Des dizaines de milliers d'Irlandais dans la rue contre la rigueur

    150.000 personnes selon les syndicats ont défilé au son des cornemuses celtiques jusqu'au GPO (General Post Office), lieu symbolique dans le centre de Dublin où avait été lue en 1916 la déclaration d'indépendance du pays.
    Malgré un froid vif et des chutes intermittentes de neige, la mobilisation a été importante, à l'échelle d'un pays de quelque 4 millions d'habitants. Les manifestants ont dénoncé dans le calme mais avec détermination le plan du gouvernement, qui devrait soumettre le pays à un régime d'austérité sévère.

    Irlandais contre l'austérité

    "Il s'agit de sauver les gens, mais pas ceux à la tête des banques", avait lancé peu auparavant, sur un gigantesque podium érigé devant le GPO, Jack O'Connor, président du Siptu, premier syndicat irlandais.
    La comédienne Ruth McGabe, très réputée sur l'île, avait auparavant lu la déclaration d'indépendance de 1916, sous les applaudissements à tout rompre de la foule, prompte à dénoncer comme une "humiliation" l'appel à l'aide de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) pour régler les problèmes de l'île.
    "On sauve les banques, pas l'Irlande", a dénoncé Marian Hamilton, 57 ans, dont l'allocation d'invalidité sera amputée en raison du plan de rigueur. "Mon fils de 31 ans a dû s'exiler en Australie parce qu'il ne trouvait pas de boulot ici", raconte-t-elle, tenant la main de son petit-fils de sept ans.
    "Il y a une voie plus juste et meilleure", proclamait un bannière. "L'Eire n'est pas à vendre, pas au FMI", assurait une autre.

    Les mesures d'austérité annoncées mercredi s'élèvent à 15 milliards d'euros d'ici à 2014, soit 9% environ du Produit intérieur brut (PIB). Les allocations chômage et familiales seront réduites, tout comme les retraites des fonctionnaires et le salaire minimum, et près de 25.000 emplois publics seront supprimés.

    Ce plan d'austérité est présenté comme une incontournable contrepartie en échange d'un plan d'aide internationale à l'Irlande, qui devrait atteindre 85 milliards d'euros. Les ministres des Finances de l'UE se réuniront dimanche pour valider ce soutien, par conférence téléphonique ou physiquement.
    Selon les médias irlandais, Dublin remboursera ce prêt à un taux de 6,7%, largement plus que les 5,2% demandés à la Grèce, de quoi ajouter à la fronde populaire. "C'est un taux punitif", dénonce le quotidien The Irish Independent dans son édition de samedi.

    Touchés par un chômage frôlant les 14%, "les Irlandais font des sacrifices tous les jours", a lancé à la foule l'auteur et militant de gauche Fintan O'Toole, figure irlandaise. "Mais ils ne veulent pas être sacrifiés", a-t-il lancé sous les hourrahs de la foule.

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    24 novembre : Grève générale historique au Portugal

    3 000 000 de grévistes contre la politique d'austérité menée par le gouvernement socialiste.

    Manifestation Lisbonne Grève générale

    "C'est la plus grande grève jamais réalisée, plus importante que celle de 1988", année de la dernière grève générale unitaire du pays, a déclaré l'UGT, tandis que Manuel Carvalho da Silva de la CGTP faisait état de "plus de trois millions de grévistes".

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    24 novembre : Les syndicats portugais préparent la grève générale dans l’union

    Grève générale le 24 novembre ; appel à une manifestation le 6 novembre des salariés de la fonction publique ; manifestation le 20 novembre contre l’Otan qui tient son sommet à Lisbonne ; remise de 20 000 pétitions à l’Assemblée nationale contre la précarité des jeunes à l’initiative de la CGT du Portugal (CGTP).

    Le troisième plan gouvernemental dit de « stabilité et croissance » (PEC) prévoit notamment une baisse de 5 % de la masse salariale de la fonction publique, une hausse de deux points de la TVA à 23 %, le gel des retraites et la diminution du revenu minimum d’insertion. Au lendemain des grandes manifestations qui ont secoué l’Europe le 29 septembre et qui avaient rassemblé des dizaines de milliers de personnes à Lisbonne et à Porto, la CGTP a annoncé une grève générale de vingt-quatre heures, largement plébiscitée par une population éreintée par un taux de précarité à 23 % et de chômage à 11 %. « De nombreux syndicats indépendants adhèrent au mouvement du 24 », confie Arménio Carlos, dirigeant de la CGTP, comme celui de la magistrature, des avocats, des journalistes, et aussi des transports routiers très difficile à mobiliser.

    « Il nous faut donner des signaux clairs aux marchés que nous respecterons nos engagements afin de sortir de la liste des pays exposés aux attaques spéculatives », répète José Socrates, qui se conduit en bon élève des directives de Bruxelles et de la BCE pour s’attaquer aux « rigidités du marché du travail ».

    Signe fort du mécontentement croissant, la direction de l’Union générale des travailleurs (UGT), la deuxième centrale syndicale portugaise et proche du Parti socialiste au pouvoir, a dû sous la pression de sa base se joindre à l’appel de la grève... « Ce sera une grève générale conjointe », a déclaré le secrétaire général de l’UGT, Joao Proença qui a rejoint la CGTP pour dénoncer les mesures gouvernementales.

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    21 de noviembre 1975 : Franco ha muerto

    Mort de Franco

    L'Espagne enfin débarrassée de son bourreau, celui qui pendant près de 40 ans a pu imposer sa dictature sanglante avec l'aide d'Hitler et la non-intervention du gouvernement du Front populaire de Léon Blum.

    Après la défaite du nazisme et du fascisme italien en 1945, le régime dictatorial de Franco a pu survivre grâce au soutien des USA et des "démocraties" d'Europe.

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    19 novembre : La France s'oppose à l'envoi d'une commission d'enquête au Sahara occidental
    La France, membre permanent du Conseil de Sécurité et ayant droit au veto, s'est opposée vigoureusement à la volonté manifeste exprimée par les autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de l’envoi rapide d’une "commission internationale d’enquête au Sahara occidental".

    La communauté internationale doit exiger :
    - l'arrêt de la répression et le respect des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés
    - la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis
    - le libre accès des journalistes et observateurs internationaux
    - l'envoi d'une mission internationale d'enquête et de surveillance des droits de l'homme au Sahara Occidental
    - l'organisation rapide du référendum d'autodétermination

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    18 novembre : Décès de l'opposant communiste Abraham Serfaty

    Le plus célèbre opposant de gauche au régime du roi Hassan II est décédé à Marrakech à l'âge de 84 ans. Juif et militant communiste, Abraham Serfaty incarnait un activisme courageux qu'il paya de 17 ans d'emprisonnement.
    Descendant de Juifs chassés d'Espagne en 1492, Ancien membre du parti communiste marocain puis du mouvement marxiste-léniniste Ila-al-Amam (en avant), Abraham Serfaty a passé près de 17 ans (de 1974 à 1991) en prison au Maroc.

    Militant communiste marocain dès 1944 et lors de son séjour en métropole dans les rangs du PCF de 1945 à 1949, il s'engage ardemment pour l'indépendance de son pays, ce qui lui vaut d'être emprisonné en 1950, et placé en résidence surveillée en 1956.
    Cet ingénieur qui fut l'un des promoteurs de la politique minière du Maroc indépendant, blâmait aussi les partis politiques pour les lenteurs dans le processus démocratique, c'est ce qui le conduira à rompre avec le parti communiste marocain.

    Abraham Serfaty

    Issu d'une famille de juifs tangérois chassés d'Espagne en 1492, Abraham Serfaty, restait un antisioniste convaincu.
    "J'irai d'abord en Palestine lorsqu'il y aura un Etat puis je passerai voir des amis juifs qui se trouvent eu Israël", avait-il confié à l'AFP dans une interview en 2005.

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    14 novembre : Deuxième tour des élections régionales et locales en Grèce

    A l'issue des élections, le KKE a fait élire 41 conseillers régionaux et plus de 500 conseillers municipaux.

    Au second tour, le KKE était représenté dans seulement 2 municipalités, Petroupoli (ville de la banlieue ouvrière d'Athènes) et Ikaria. Dans les autres municipalités, où s'affrontaient les forces des deux grands partis (PASOK et ND), les différents candidats « indépendants » et les représentants des partis qui soutiennent l'UE, le KKE a appelé le peuple à voter blanc ou nul.

    La participation au second tour a été encore plus faible qu'au premier tour (près de 45%) et le nombre de bulletins blancs et nuls a fortement augmenté, ce qui montre l'impact de l'appel du KKE.

    Dans la municipalité de Petroupoli, le candidat du KKE a obtenu 21,6% au premier tour et a gagné avec 55% au second tour.
    Dans la municipalité d'Ikaria, où le KKE a traditionnellement de bons résultats (aux dernières élections législatives, il avait obtenu 35% des voix), le représentant du KKE a obtenu au premier tour 43,9%. Néanmoins son adversaire, qui a été soutenu par toutes les autres forces politiques du pays (le Pasok, la droite de la ND, la gauche dite "radicale" ou "indépendante" du Synapsismos/Syriza, le parti nationaliste du Laos), a remporté le second tour. Le candidat communiste a quand même obtenu 48% au second tour.

    "Le KKE continuera la lutte immédiatement après la fin de la bataille électorale sans aucun temps de répit. Il organisait le lundi 15 novembre, à Athènes, Salonique et dans d'autres villes, à l'occasion de la visite en Grèce de représentants de la troika Union Européenne-FMI-BCE."

    Déclaration de la secrétaire-générale du KKE Aleka Papariga sur les résultats des élections locales - Athènes le 16/11/2010

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    14 novembre : Il y a 54 ans le communiste algérien Fernand Yveton était arrêté

    Parce que l'on avait trouvé une bombe dans son casier de l'usine de gaz d'Alger où il travaillait, Fernand Yveton, militant du FLN et membre du Parti communiste algérien est arrêté et torturé.

    Yveton

    Condamné à mort, il sera guillotiné le 11 février 1957, le ministre de l'intérieur et de la justice de l'époque, François Mitterrand, refusant sa grâce.
    Celui-ci a sans état d'âme fait guillotiner pendant son ministère 45 militants du FLN dont le seul européen Fernand Yveton âgé de 30 ans. Celui qui abolira la peine de mort en 1981 n'a présenté aucun remords tant il considérait que "l'Algerie, c'est la France" et que les militants pour l'indépendance n'étaient que des terroristes.

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    10 novembre : USA - Place à la retraite à 69 ans et à l'austérité

    La commission nationale sur la responsabilité fiscale et la réforme, convoquée par Obama en 2008, a donné quelques recettes pour réduire le déficit de l'Etat américain estimé à 14 milliards de dollars.

    Parmi ces propositions : le recul de l'âge de départ à la retraite de 67 à 69 ans, des exonérations d'impôts pour les entreprises et les riches afin de "stimuler la croissance" et des coupes dans les programmes sociaux ...

    Quelle originalité !

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    9 novembre : Le KKE seul parti à progresser

    Les résultats définitifs confirment la progression significative du Parti Communiste (KKE) aux élections locales et régionales.

    Résultats du KKE

    Nationalement il progresse de +3,3% et +75 000 voix par rapport aux élections parlementaires de 2009.

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    8 novembre : Percée spectaculaire du KKE aux élections locales avec près de 12% des voix

    D’après les premières estimations à minuit, le Parti communiste grec obtiendrait entre 11 et 12% des voix, soit 4 points de plus que son résultat des élections législatives de 2009, pourtant déjà encourageant.
    Le Parti communiste grec (KKE) s’impose sans aucune équivoque comme la troisième force politique du pays et comme le parti de l’alternative en Grèce.

    Communiqué de l'AFP - Isabel Malsang (extraits)

    ATHENES - Papandreou reçoit un soutien par défaut aux élections locales pour continuer l'austérité

    Le parti socialiste au pouvoir a connu un fort tassement au 1er tour des élections régionales et municipales par rapport aux législative de 2009, mais les candidats du Pasok sont arrivés en tête devant leurs rivaux conservateurs dans sept régions sur 13.
    Ce recul n'a pas profité directement à l'opposition de droite, qui avait appelé à voter contre l'austérité, et perd 500.000 voix.
    L'issue était cruciale pour le Premier ministre qui tente de convaincre les marchés internationaux du sérieux de sa politique de réforme menée sous la férule du FMI et de la zone euro. Il avait dramatisé l'échéance en menaçant de convoquer des élections législatives anticipées s'il ne recevait pas un soutien populaire suffisant.

    "C'est un vote par défaut, les Grecs ont estimé qu'il n'y avait pas d'autre issue possible", a commenté pour l'AFP le politologue Ilias Nikolakopoulos en soulignant que le scrutin était surtout marqué par une "abstention record pour une élection locale, à 45%" et un nombre record également de bulletins blancs ou nuls (à 9,09%)...
    Les milieux financiers ont réagi positivement. La Bourse d'Athènes, qui avait chuté de 8% en quatre séances quand M. Papandréou avait brandi le spectre d'une instabilité politique, a ouvert en hausse de 2,08% lundi.
    Avant l'élection, le coût du crédit pour Athènes avait fortement augmenté illustrant la crainte d'élections anticipées. "La bonne chose est que nous n'aurons pas d'élections anticipées", a commenté pour l'AFP Angelos Tsakanikas, de l'Institut pour la recherche économique et industrielle (IOBE), proche du patronat grec.
    "Le gouvernement va poursuivre la mise en oeuvre du plan de redressement, la question est de savoir s'il va le faire avec efficacité", a-t-il ajouté, précisant que le second tour restait déterminant, avec la plupart des régions et mairies toujours en jeu...
    A noter le succès "inquiétant" à la mairie d'Athènes d'un candidat néo-nazi réclamant ouvertement la constitution de milices armées patrouillant contre les rues contre les immigrés illégaux.
    C'est la première fois qu'un représentant de ce parti remporte 5,3% des voix, ce qui lui permet d'avoir pour la première fois un élu au conseil municipal...
    Ce candidat a fait son plein de voix dans le quartier d'Aghios Panteleimon, en plein centre, devenu un ghetto où vivote une forte population immigrée sans papiers très précarisée. Les groupuscules extrémistes proche de la formation néo-nazie y organisent ouvertement des chasses à l'immigré.

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    8 novembre : Agression du Maroc contre le « camp de la liberté » au Sahara occidental

    Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) qualifie de « crime inqualifiable » et d’ « acte barbare » l’attaque lancée lundi à l’aube par les forces marocaines contre le camp de Gdeim Izik (camp de la liberté), et lance un « appel urgent » au Conseil de sécurité de l’ONU pour qu’il exige du Maroc de mettre un terme à cette agression qui a fait plusieurs morts et blessés.

    « Devant cette situation grave et ce crime inqualifiable, le gouvernement de la RASD lance un appel urgent à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il exige du Maroc de mettre un terme à cette agression commise contre des populations civiles sans défense », a souligné le gouvernement sahraoui dans un communiqué.

    La France, "amie" du Maroc doit faire entendre sa voix au lieu de cautionner cet acte contraire au droit international.

    Une seule solution, l'autodétermination
    RASD
    Il est temps de mettre fin à la colonisation du Sahara occidental par le Maroc.
    Droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.

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    8 novembre : Le député Jean-Paul Lecoq expulsé du Maroc

    Le Député communiste Jean-Paul Lecoq a été expulsé du Maroc ce matin.
    Comme d’autres parlementaires, notamment un député européen, l’espagnol Willy Meyer, il se rendait à El Ayoun, pour apporter son soutien aux populations sahraouies en lutte pour le respect de leurs droits et actuellement encerclées par les forces armées marocaines.

    A sa descente d’avion à Casablanca, il a été empêché de circuler et assigné dans l’aéroport avant d’être expulsé ce matin vers Paris.

    A son arrivée , il rencontrera les journalistes à l’Assemblée nationale, 126 rue de l’Université Paris.

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    3 novembre : Salvador Allende élu Président de la République chilienne par le sénat

    Salvador Allende Salvador Allende

    Le 4 septembre 1970, le candidat de l’Unité populaire, Salvador Allende, arrive en tête de l’élection présidentielle avec 36,6% des suffrages et devance le conservateur Jorge Alessandri (35,3%) et le démocrate chrétien Radomiro Tomic (28,1%).

    Le 24 octobre, à 10h39, le Congrès commence à voter. Le président du sénat est Tomás Pablo. Il y a 195 parlementaires. À la fin du vote le porte-parole du sénat, Pelagio Figueroa, annonce : Salvador Allende Gossens, 153 votes; Jorge Alessandri Rodríguez, 35 votes; 7 votes blancs.

    Tomás Pablo ferme la session en déclarant :
    « Selon les articles 64 et 65 de la Constitution Politique, le Congrès proclame président de la République du Chili pour la période comprise entre le 3 novembre 1970 et le 3 novembre 1976 le citoyen Salvador Allende Gossens. La session se termine »

    Devenu le premier président élu démocratiquement sur un programme socialiste, Allende ne dispose cependant pas de la majorité parlementaire. Il décide alors de gouverner par décret, ce qui lui évite de passer par le Parlement.
    Conformément au programme électoral de la campagne présidentielle d'Allende et de l'Unité Populaire ("les 40 mesures") de nombreuses entreprises sont nationalisées, dont neuf banques sur dix et les mines de cuivre qui représentent les trois quarts des exportations. La réforme agraire, commencée en 1967, se poursuit. Les résultats économiques de la première année au pouvoir d'Allende semblent satisfaisants : le PIB progresse d'abord fortement (+8% en 1971) avant de s'effrondrer (-4.3% en 1973), le chômage diminue (il sera de 3,1% en 1972). Le divorce est légalisé, la sécurité sociale est étendue ...

    Le gouvernement de Salvadore Allende comprend 15 ministres : 4 PS (marxiste), 3 PC, 3 PR (équivalent du PS français), 2 PSD, 1 MAPU, 1 API et 1 indépendant.

    Les Etats-Unis et la bourgeoise chilienne n'ont jamais accepté cette expérience socialiste démocratique. Celle-ci devait se terminer dans le sang avec le putch du Gal Pinochet, soutenu en sous-main par la CIA, le 11 septembre 1973.

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    3 novembre : Une femme à la tête de la CGIL (Italie)

    Susanna Camusso a été désignée secrétaire de la Confédération générale italienne du travail (CGIL), principale organisation de salariés avec 5 millions d'adhérents.

    Susanna Camusso

    Née en 1955, c'est une syndicaliste d'expérience : entrée à 22 ans à la Fédération de la métallurie (FIOM), elle prend en charge le secteur de l'automobile en 1993 et rentre au secrétariat confédéral en 2008. C'est la première fois qu'une femme dirigera cette organisation.

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    2 novembre : Large défaite des démocrates

    Les élections de mi-mandat ont donné lieu à un raz-de-marée du Parti républicain qui s'empare de la Chambre des représentants, mais manque d'un cheveu le Sénat.
    Les démocrates ont perdu 60 sièges, la plus grave défaite depuis 1945.

    Obama

    Tirant immédiatement les leçons de cet échec, le président américain affirme qu'il va travailler à trouver les moyens de renouer les liens avec les électeurs avant la campagne pour la présidentielle de 2012.
    "Il s'agit de convaincre les gens, de leur donner confiance, de les réunir, de fixer une direction et d'expliquer des choses qu'ils peuvent comprendre ... Nous n'avons pas toujours réussi à faire cela et j'en endosse personnellement la responsabilité. C'est une chose à laquelle je dois faire attention pour préparer l'avenir", a dit Barak Obama.

    L'ultradroite représenté par le parti fascisant Tea Party tire profit du désarroi des laissés pour compte de la crise qui n'ont pas vu grand chose des promesses du candidat-président, alors que 60% des électeurs déçus ont boudé les urnes.

    A noter que le représentant de l'aile gauche du parti démocrate Dennis Kucinich a été réélu dans l'Ohio alors que les démocrates y perdent leur sénateur local par ailleurs gouverneur de longue date.

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