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Juillet - août 2007 ../Images/ligne_orange


17 août : Crise financière, le gouvernement doit changer radicalement de cap

Selon Christine Lagarde, la crise financière mondiale actuelle « n’est pas un krach », mais une « simple correction financière ». Après dix jours de silence, le gouvernement et le Président de la République semblent bien décider à ne rien faire.
Avec une remarquable langue de bois, Christine Lagarde s’assume comme simple spectatrice de la crise qui secoue actuellement les marchés financiers. Peu importe que le bateau tangue, le capitalisme français et mondial affiche partout sa volonté de garder le même cap.
Derrière le mirage du slogan, « tous propriétaires », les mécanismes financiers mis en oeuvre fragilisent l’ensemble du système et tout porte à croire qu’il s’agit d’une situation bien plus inquiétante qu’un simple soubresaut des marchés financiers.
Le banques centrales -et notamment la Banque Centrale Européenne-, ont joué un rôle de premier plan dans la crise actuelle. L’absence de remise en cause des politiques engagées laisse craindre de nouvelles crises dans les semaines et les mois qui viennent.
Depuis plusieurs années, le Parti communiste français n’a pas cessé de dénoncer l’illusion entretenue par les gouvernements successifs, que la main invisible serait la seule solution. Jusqu’ici, toutes ces interpellations n’ont trouvé en réponse, qu’une lasse condescendance.
Derrière la possibilité de krach, ce sont des millions d’hommes et de femmes qui risquent le surendettement et le chômage. Le gouvernement est face à ses responsabilités : qu’il choisisse entre sauver les profits de quelques uns, quitte à sacrifier le quotidien de millions de françaises et de français ; ou qu’il fasse enfin preuve de courage et de lucidité, en mettant en oeuvre un changement radicale de politique, en France et en Europe.

Communuiqué du PCF du 17 août 2007.

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La contre-révolution de juillet 2007

Nicolas Sarkozy a mis à profit la période des vacances pour faire adopter par sa majorité un train de mesures rétablissant les privilèges et attaquant les valeurs de la République.

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1 – Un « paquet fiscal », de près de 14 milliards d’euros de cadeaux supplémentaires aux riches et aux patrons, Objectif : permettre une nouvelle chute de la valeur travail, et favoriser le “travailler plus” cher à N. Sarkozy.
2 - De nouvelles orientations pour les universités. Leur financement sera largement pourvu par les collectivités territoriales et les entreprises. La concurrence entre universités est ainsi installée et la dépendance aux financeurs privés étendue.
3 – Une remise en cause du droit de grève dans les transports publics : pour soulager les usagers dit le gouvernement. Mais les perturbations dans les transports publics sont dues pour 90% à des défaillances techniques. En fait, l’obligation pour chaque salarié-e de se déclarer gréviste 48H à l’avance, ainsi que le droit octroyé à l’employeur d’imposer un vote à bulletin secret “pour ou contre” la grève au bout de huit jours de conflit, sont un premier pas vers la remise en cause générale du droit de grève.
4 – L’aggravation pénale pour les multirécidivistes majeurs et mineurs. Cela n’a que l’apparence du bon sens L’accroissement de la population carcérale qui en résultera est estimée à 10 000, alors même que les prisons sont surpeuplées. Tout le monde sait que l’incarcération est une mesure particulièrement inadaptée et dangereuse pour les mineurs.

Le Président de la République a déjà fait savoir qu’il allait accélérer le mouvement à la rentrée. Il prévoit l’instauration d’une franchise sur tous les actes médicaux pouvant atteindre cinquante euros par ans, l’instauration d’une TVA sociale -impôt le plus injuste qui soit- la remise en cause des régimes spéciaux de retraite, les réductions massives de postes dans la fonction publique et notamment à l’Education nationale, la refonte du contrat de travail instaurant la précarisation générale, l’élargissement du recours au travail du dimanche, la mise en concurrence de l’ANPE avec des officines privées. La liste n’est pas exhaustive.

L’ensemble de ces mesures répond à une logique implacable : réduire la valeur du travail, désarmer davantage les salariés de leurs moyens de défense, transférer une nouvelle part de la richesse créée par le travail vers le capital, encourager les riches, diviser les pauvres, les salarié-e-s, les retraité-e-s, les chômeurs, instaurer un nouveau et vigoureux culte du fric roi.
Le style de Nicolas Sarkozy va de pair avec ses mesures : un pouvoir quasi monarchique, un usage ostentatoire de l’argent, une dévotion rendue à la caste des nantis, une starisation recherchée des faits et gestes présidentiels rabattant les médias à ce service.

Dès cet été, des résistances se sont organisées. Au parlement avec les député-e-s, sénateurs et sénatrices communistes et de gauche. Et le 31 juillet, plusieurs milliers de salarié-e-s se sont rassemblés pour la défense du droit de grève à l’appel des organisations syndicales dans toute la France.
Le PCF est totalement engagé dans ce combat de résistance et veut tout faire pour favoriser son développement.

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1er juillet : L'énergie ouverte à la concurrence

A partir du 1er juillet, le marché de l'énergie s'ouvre aux opérateurs privés (Poweo, Suez, Direct énergie ...) et à la concurrence selon les voeux de l'Union Européenne.
Nous appelons les usagers à boycotter ces nouveaux opérateurs et à conserver leurs contrats EDF/GDF.

Pour en savoir plus sur ce qui vous attend, lisez le document de l'Indecosa-CGT ci-après. [à lire ...]

Prix

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